Pourquoi ne fait-on jamais - ou presque - d’hémoculture en médecine générale ? | L’hémoculture est un examen peu réalisé dans le cadre de la médecine générale.
Une revue de la littérature a été effectuée dans ce travail afin d’en comprendre les raisons et de mettre en lumière les éventuelles indications à la réalisation de cet examen en médecine générale. Sur le plan technique, il existe peu de contraintes à la réalisation d’une hémoculture en médecine générale.
Les indications à la réalisation d’une hémoculture sont bien référencées dans la littérature concernant la pratique hospitalière, bien qu’il n’existe pas de consensus.
De nombreuses pathologies peuvent bénéficier d’une hémoculture, notamment les pathologies infectieuses les plus graves, qui ne sont pas toujours intra-hospitalières.
L’indication de la réalisation d’une hémoculture doit toujours être examinée à la lumière de la clinique du patient.
La balance bénéfice/risque pour le patient peut être nettement en faveur de la réalisation de cet examen dans des cas ciblés. | COINTOT - Jean-Philippe | Université de Liège | | 33.002 | |
QUEL EST L’IMPACT PSYCHOSOCIAL DU CONFINEMENT LIE A LA PANDEMIE DE COVID-19 CHEZ LES PERSONNES AGEES. REVUE LA DE LITTERATURE | Introduction : La pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement ont fortement bouleversé le quotidien de la population générale. Les personnes âgées sont vulnérables face au risque d’infection. Le respect du confinement et de la distanciation sociale est d’autant plus important dans cette population. Le but de ce travail est d’évaluer l’impact psychosocial du confinement lié à la pandémie de Covid-19 chez les personnes âgées.
Méthode : Ce travail consiste en une revue de la littérature portant sur l’évolution de la santé mentale et du mode de vie des personnes âgées durant le confinement. La recherche est effectuée via interrogation de la base de données bibliographiques Pubmed, avec sélection des articles selon les critères préétablis.
Résultats : Les personnes âgées ont tendance à réduire leur activité physique. La consommation d’alcool semble être stable, le risque de rechute existe chez les personnes âgées ayant des antécédents de mésusage d’alcool. Le comportement alimentaire a globalement été conservé voir amélioré. La peur de la contamination joue un rôle important dans le développement des symptômes de souffrance psychologique. Le confinement a un impact sur le suivi des maladies chroniques.
Conclusion : l’identification des conséquences néfastes du confinement sur la santé mentale et le mode de vie des personnes âgées peut aider à établir les stratégies de leur prise en charge lors d’éventuelles pandémies.
Mots-clés : Personnes âgées – Confinement – Covid-19 – Santé mentale – Mode de vie | Buyevich - Aliaksandra | Université de Liège | | 31.001 - P99 - QC15
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Quel intérêt pour l’utilisation des tests de diagnostic rapide dans le cadre des maladies infectieuses des voies respiratoires en médecine générale ? | Introduction : Le développement des tests de diagnostic rapide (TDR) est devenu important ces dernières années, notamment dans le cadre des maladies infectieuses. Il existe de nombreux TDR pouvant être utilisés dans le cadre des maladies infectieuses des voies respiratoires (VR), mais les médecins généralistes belges les utilisent peu dans leurs pratiques.
L’arrivée du test rapide antigénique détectant le SARS-CoV-2 a permis de faire connaître cette technologie à de nombreux médecins. L’objectif de ce travail est de connaître l’intérêt et l’avis des médecins généralistes par rapport à l’utilisation des TDR dans le cadre des maladies infectieuses des VR en médecine générale.
Méthodologie : La première partie de l’étude a été de réaliser une recherche bibliographique permettant d’identifier les TDR pouvant être utilisés dans le cadre des maladies infectieuses des VR. La deuxième partie consiste en une étude quantitative réalisée sur base d’un questionnaire en ligne interrogeant des médecins généralistes de la Fédération Wallonie- Bruxelles sur leurs connaissances générales et leur avis sur ces TDR. La troisième partie a été de fournir plusieurs exemplaires de quatre TDR différents à des médecins généralistes afin qu’ils puissent les essayer durant leur pratique. Suite à cela une étude qualitative a été réalisée récoltant l’avis de ces derniers à l’aide d’entretiens semi-dirigés.
Résultats : L’étude quantitative sur base du questionnaire a pu mettre en évidence les TDR utilisés dans le cadre des maladies infectieuses des VR les plus connus et les plus fréquemment utilisés. Mis à part le test rapide du SARS-CoV-2, les autres tests sont peu connus et peu utilisés. Les principaux avantages décrits concernent la rapidité du diagnostic, l’aide au diagnostic et à la décision thérapeutique. Les principaux inconvénients sont le manque de fiabilité, le coût et le temps perdu dans la consultation. L’étude qualitative confirme ces avantages et inconvénients et rajoutent d’autres avantages tels que le fait de rassurer et satisfaire le patient. Les médecins généralistes déclarent porter un intérêt pour ces TDR et voient un bel avenir à l’utilisation de ceux-ci dans le cadre de la médecine générale.
Conclusion : Ce travail confirme les avantages et inconvénients retrouvés dans la littérature. Malgré un intérêt pour l’utilisations des TDR pouvant être utilisés dans le cadre des maladies infectieuses des VR, il existe de nombreux freins à leur utilisation. La création de directives et
de recommandations par des organismes officiels de santé ainsi que le remboursement de ces TDR sont des solutions à ces freins. D’autres études sont nécessaires pour définir la place de chaque test dans la pratique du médecin généraliste et dans le système de soins de santé belge.
Mots-clés : Médecine Générale – Test de diagnostic rapide – Infection des voies respiratoires – Streptococcus pyogenes – Covid-19 – SARS-CoV-2 – Influenza - CRP | Baghoud - Mel | Université de Liège | | 33.000 - 38.099 | |
Rôle du médecin traitant dans le suivi à long terme après un diabète gestationnel: mise en évidence des freins et des pistes d'amélioration Role of the attending physician in the long-term follow-up after gestational diabetes: highlighting the brakes and areas for improvement. | Résumé
Introduction : Le diabète gestationnel est en augmentation constante depuis ces dernières
années, parallèlement à l’épidémie d’obésité et de diabète de type 2. Les risques de
complications à court terme, essentiellement périnatales et obstétricales, pour la maman et le
bébé, sont bien connus et motivent la prise en charge pendant la grossesse. Cependant, le diabète
gestationnel est considéré comme un facteur de risque cardiovasculaire et métabolique. Et, il
nécessite un suivi à long terme notamment par un dépistage précoce du diabète de type 2 après
l’accouchement. Il a été démontré que cette démarche n’est pas suffisamment réalisée.
Méthode : Nous avons évalué l’implication des médecins traitants dans le suivi à long terme
des patientes atteintes de diabète gestationnel grâce à une étude qualitative auprès d’un
échantillon de médecins en région liégeoise. Nous avons procédé à des entretiens semi-dirigés
à l’aide d’un guide d’entretien. L’objectif de cette étude a été de rechercher les freins et les
pistes d’amélioration dans le suivi de ces patientes à long terme et ainsi pouvoir déterminer le
rôle du médecin traitant.
Résultat : L’étude a permis de déceler les freins rencontrés dans la pratique des médecins
interrogés. Ces freins sont regroupés sous trois groupes : ceux liés aux médecins, aux patientes
et à la communication interprofessionnelle. Ils ont été comparables à ceux retrouvés dans la
littérature. Des pistes d’amélioration ont également été suggérées par les participants.
Conclusion : Le médecin traitant, en première ligne, joue un rôle primordial dans la prévention
des maladies métaboliques et cardiovasculaires. Son intervention dans le dépistage du diabète
de type 2 à long terme après un diabète gestationnel est essentielle et renforce la compliance
des patientes au suivi. Une meilleure collaboration entre les différents intervenants doit
également être mise en place afin d’assurer la transmission de l’information concernant le
diabète gestationnel.
SUMMARY
Introduction: Gestational diabetes has been steadily increasing in recent years, alongside the
epidemic of obesity and type 2 diabetes. The risks of short-term complications, mainly
perinatal and obstetrical, for the mother and the baby, are well known and motivate
management during pregnancy. However, gestational diabetes is considered a cardiovascular
and metabolic risk factor. And, it requires long-term follow-up including early detection of
type 2 diabetes after delivery. It has been shown that this approach is not sufficiently carried
out.
Method: We evaluated the involvement of attending physicians in the long-term follow-up of
patients with gestational diabetes through a qualitative study with a sample of physicians in
the Liège region. We conducted semi-structured interviews using an interview guide. The
objective of this study was to look for obstacles and areas for improvement in the long-term
follow-up of these patients and thus to be able to determine the role of the attending
physician.
Result: The study made it possible to decelerate the obstacles encountered in the practice of
the doctors questioned. These barriers are grouped into three groups: those related to
physicians, patients, and interprofessional communication. They were comparable to those
found in the literature. Areas for improvement were also suggested by the participants.
Conclusion: The attending physician, in the first line, plays a key role in the prevention of
metabolic and cardiovascular diseases. Its intervention in long-term type 2 diabetes screening
after gestational diabetes is essential and reinforces patient compliance with follow-up. Better
collaboration between the various stakeholders must also be put in place to ensure the
transmission of information concerning gestational diabetes. | Ozturk - Elif | Université de Liège | | W85 - 34.013 - 31.003 - 45.011 - W18 - K22 | |
Mise au point du mésusage de prégabaline et de sa prise en charge en médecine générale | La prégabaline est un antiépileptique, également indiqué en Belgique dans le cadre des douleurs neuropathiques et du trouble anxieux généralisé, et est parfois en off-label dans le cadre de douleurs neuropathiques. Il est de plus en plus prescrit, et son potentiel addictif est significatif. Le mésusage de ce médicament semble de plus en plus répandu.
Mon objectif, avec ce TFE, est de proposer des recommandations à destination des médecins généralistes.
Sur le plan méthodologique, j’ai décidé de subdiviser ma question de recherche en plusieurs sous-questions, afin d’établir un profil de l’utilisateur type et de ses habitudes de consommation, ainsi que des risques qu’il encourt. Pour cela, j’ai choisi la technique de la revue narrative.
Parmi les facteurs de risque de mésusage, on retrouve l’âge jeune, la consommation de drogues, la précarité et la présence de pathologie psychiatrique. La multiplication des prescripteurs et la prescription d’un dosage supérieur à 600mg favorise aussi le mésusage.
La consommation se fait le plus souvent PO. L’usage peut être à but récréatif, ou à visée thérapeutique. Les effets recherchés sont alors différents.
Lorsqu’elle est consommée seule, la prégabaline peut provoquer des effets secondaires incommodants, mais le risque de décès par overdose est faible, même à très haute dose. Le problème vient du fait qu’elle est souvent consommée avec d’autres substances, notamment des opiacés. Dans ce cas, le risque de décès par overdose est important.
En cas d’arrêt brutal de la prise de prégabaline, des symptômes de sevrage sont susceptibles d’apparaitre. Il est important de réduire graduellement la posologie.
| Himdi - Imane | Université de Liège | | QD1
- QT32
- 45.011 - P18 - QS41
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Mise au point sur les connaissances et les interrogations d’un panel de médecins généralistes sur les traitements par anticorps monoclonaux thérapeutiques. Eléments de réponse pour les questions prépondérantes. | Les immunothérapies par anticorps monoclonaux (Acm) connaissent un essor sans précédent grâce aux progrès de la biologie moléculaire et des applications qui en découlent. Les anticorps monoclonaux thérapeutiques sont toujours plus nombreux sur le marché et leurs cibles toujours plus variées. Nous, médecins généralistes, en avons tous entendu parler mais nos connaissances sont très limitées alors que nous serons tous confrontés au suivi de patients ayant recours à ce genre de traitement dans un délai plus ou moins court. Les entretiens semi-dirigés réalisés auprès de médecins généralistes choisis aléatoirement, ont permis de mettre en évidence un manque de connaissances à ce sujet et de fortes interrogations principalement sur les effets de toxicité des Acm et sur le suivi des patients. Un rappel de la nature et de la structure biochimique des immunoglobulines (Ig) a permis de mettre en lumière les mécanismes d’actions de ces molécules. Logiquement, les effets de toxicité et leurs origines prennent alors toute leur signification aussi bien que les recommandations de prise en charge. Ce sont les Acm Infliximab et Dénosumab qui ont été les plus cités et pour lesquels un travail de synthèse rapide des informations a été réalisé.
Mots clés : anticorps monoclonaux, médecins généralistes, mécanisme d’action, effets de toxicité, recommandations, Infliximab, Dénosumab.
| Hoa - Céline | Université de Liège | | QO4
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Le dépistage de la fibrillation auriculaire en médecine générale : méthodes à utiliser et population à dépister | La fibrillation atriale est l’arythmie cardiaque la plus fréquente avec une prévalence qui se situe entre 2% et 4%. Elle est associée à une importante morbi-mortalité et a un grand impact sur le plan économique de la santé.
La société de la Cardiologie Européenne (ESC) recommande un dépistage par la prise de pouls ou par l’enregistrement d’un ECG chez les patients à partir de 65 ans qui se rendent à une consultation médicale.
Cette revue de la littérature nous permet d’avoir un premier point de vue sur les différentes études originales publiées à ce sujet en occident.
Le résultat final de la recherche a donné dix études cliniques dont sept études randomisées et contrôlées (ECR), deux études observationnelles prospectives et une étude d’implémentation.
L’objectif de ce travail est de faire découvrir les diverses possibilités de dépistage de la fibrillation auriculaire dans un contexte de consultation de médecine générale et d’ouvrir ensuite le débat sur l'utilité d’un tel programme de dépistage via la présentation de différentes études déjà réalisées sur ce sujet. | Meller - Bernadette | Université libre de Bruxelles | | K78 | |
Le dosage sanguin du SEPTIN9 : Est-ce une méthode de dépistage du cancer colorectal fiable et quelle peut-être sa place dans le dépistage systématique de celui-ci ? | Le cancer colorectal est une des principales causes de mortalité par le cancer dans le monde, sa mortalité diminue sensiblement s’il est detecté à un stade précoce. Les stratégies de dépistage systématiques par analyse de selles se heurent à un faible participation de la part de la population. Un dépistage par prise de sang pourrait permettre d’améliorer l’adhérence.
La detection d’ADN tumoral dans le sang est une des piste principale, et un test ayant cet objectif a récemment été commercialisé en Belgique, Epi ProColon®, qui détecte le méthylation du gène SEPTIN 9.
L’objectif de ce travail est d’évaluer l’intérêt de ce test pour le dépistage systématique, sa fiabilité et son effet sur l’adhérence.
Un recherche bibliographie a été effectuée entre Mars et Juillet 2022. Focalisée sur le SEPT9 et le dépistage du cancer colorectal dans une population à risque moyen.
Les résultats montrent que la sensibilité de ce test est à priori insuffisante pour le proposer de manière fiable comme alternative a l’analyse de selle. Les études présentent des résultats très variable en terme de sensibilité (de 37 à 90%) et de spécificité (de 71 à 99%) et utilisent de petit échantillons. Il n’existe pas d’étude sérieuse sur l’effet de l’utilisation de ce test sur la diminuation de la prévalence et de la mortalité du CCR. Peu de données sont disponibles pour évaluer son effet sur l’adhérence et il s’agit d’un test cher par ailleurs.
En conclusion, des études supplémentaires sont nécessaire avant de pouvoir utiliser ce test en alternative au dépistage par les selles. La sensibilité rapportée actuellement est trop faible pour en faire un test de dépistage suffisament fiable et son cout limite l’intérêt qu’il présente pour l’adhérence.
| de Lamalle - Grégoire | Université de Liège | | D75 - 31.003 - 34.000 | |
Le GLEMK : une solution pour améliorer la communication entre les médecins généralistes et les kinésithérapeutes? Méthode de consensus réalisée au moyen d’une méthode Delphi afin d’évaluer la faisabilité et la pertinence de la création d’un groupement local entre médecins et kinésithérapeutes (le GLEMK) dans le but d’améliorer la communication interprofessionnelle entre les médecins généralistes et les kinésithérapeutes. GLEMK : a solution to improve communication between general practionners and physiotherapists? Consensus method carried out using a Delphi method to assess the feasibility and relevance of creating a local group between doctors and physiotherapists (the GLEMK) with the aim of improving interprofessional communication between general practitioners and physiotherapists. | Nous prescrivons quasi quotidiennement des séances de kinésithérapie à nos patients dans notre pratique de médecine générale, ce qui fait du kinésithérapeute un intervenant privilégié dans notre cercle interdisciplinaire. Cependant, les études s’étant intéressées à la communication entre les deux professionnels nous montrent une qualité de collaboration plutôt médiocre.
Ce travail de fin d’études a eu pour but, dans un premier temps, de faire le point sur la relation existant entre les médecins généralistes et les kinésithérapeutes par une recherche de littérature, et de déterminer les facteurs limitant la collaboration.
Nous avons pu identifier les principaux aspects suivants: un besoin de reconnaissance professionnelle, soutenu par des historiques de professionnalisation respectifs, poussant les médecins comme les kinésithérapeutes à revendiquer leur autonomie, éloignant la possibilité d’une véritable collaboration interdisciplinaire ; un sentiment de hiérarchie, notamment par l’existence d’un historique hiérarchique commun, les kinésithérapeutes ayant été sous la tutelle des médecins, et de l’obligation actuelle de la prescription médicale pour exercer la kinésithérapie ; une prescription médicale de mauvaise qualité ; un manque de connaissance en kinésithérapie de la part des médecins ; une difficulté à communiquer facilement via les outils habituels (téléphone, mail, courriers,…) ; des programmes informatiques de santé à perfectionner ; un manque d’opportunités à la rencontre, un manque de formation commune et de formation à l’interdisciplinarité durant nos études.
Dans un deuxième temps, une solution a été imaginée à partir des résultats de la recherche, dans le but d’améliorer cette communication interprofessionnelle : la création d’un groupe interdisciplinaire local formé de médecins généralistes et de kinésithérapeutes d’un même cercle de proximité. La pertinence et la faisabilité de cette solution ont été évaluées à l’aide d’une méthode Delphi ayant interrogé neuf médecins et 9 kinésithérapeutes de la région de Marche-en-Famenne et ses communes alentour, en milieu rural. L’étude s’est révélée favorable, les intervenants ayant jugé le projet intéressant pour permettre d’améliorer leur communication. Les conditions d’organisation de ces réunions ont également été évaluées grâce à la méthode de consensus : organisation du groupe, lieu et horaire de rencontre, thèmes à aborder,…
Au terme de ce TFE, la perspective de mener une méthode de consensus à plus grande échelle ou une recherche action pour tester la faisabilité réelle du GLEMK a semblé intéressante. Le but ultime étant de mettre en pratique ce projet dans nos régions et d’améliorer notre manière d’interagir et, parallèlement, d’améliorer les soins fournis à nos patients.
| Bellaire - Charline | Université de Liège | | 57.008 - QS441
- QS44
- QS41
- QS31
- QS33
- QD21
- QP3
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Le ressenti des médecins généralistes par rapport à la prévention et plus particulièrement au dépistage du cancer du col de l’utérus en Région Wallonne et à Bruxelles : une étude qualitative par entretiens semi-dirigés | Contexte : Le dépistage du cancer du col de l’utérus en Wallonie et à Bruxelles est suboptimal et en diminution. Il reste opportuniste et est souvent réalisé par le gynécologue. L’implication du médecin généraliste pourrait améliorer sa couverture. En outre, l’auto-prélèvement vaginal pourrait augmenter le taux de dépistage même si ce dernier est actuellement invalidé en Belgique.
Objectifs : Dans le cadre de cette étude nous voulons d’une part comprendre les causes empêchant plus d’implication du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l’utérus et d’autre part connaitre leurs avis sur l’auto-prélèvement vaginal ainsi que son utilisation en médecine générale.
Méthodes : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généralistes en Région Wallonne et à Bruxelles. Les entretiens ont été analysés par classement thématique.
Résultats : Onze médecins généralistes ont été inclus dans l’étude. Les freins au dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale sont de quatre types. Premièrement, d’un point de vue organisationnel ; le fait que les patientes peuvent se faire dépister via la première ligne de soins est peu relayé, il y a une désorganisation entre la première et la seconde ligne, et un manque de centralisation des résultats. Deuxièmement, il y a un manque d’exercice pratique de la part des médecins ainsi qu’un manque de connaissances administratives du dépistage. Troisièmement, il existe un frein lié au manque de connaissance du dépistage de la part des patientes. Dernièrement, la relation médecin-patiente, souvent inhabitué aux thématiques intimes, peut causer une gêne à la pratique du dépistage. Différentes solutions ont été proposées, où la première ligne pourrait intervenir à différents niveaux. L’auto-prélèvement vaginal pourrait être utilisé en médecine générale même si certaines craintes subsistent.
Conclusion : Le manque d’implication des médecins généralistes dans ce dépistage est lié, entre autres, à un manque d’investissement financier, de communication et d’organisation de la part des autorités régionales. L’auto-prélèvement vaginal en médecine générale pourrait être une solution à différents freins. | RODRIGUEZ TAPIA - Daniela | Université libre de Bruxelles | | QD42
- X75 - QS41
- QC22
- 33.010 - QR31
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Comprendre les bases légales d'une demande d'euthanasie non paradigmatique en Belgique. Recherche médico-légale et réflexion éthique autour de la présentation d'une situation vécue. | L’euthanasie bénéficie d’une dépénalisation en Belgique depuis 2002. Sa pratique est encadrée par des conditions légales d’apparence stricte. Or il peut exister des situations où l’interprétation des critères légaux peut être sujet à controverses. Une demande d’euthanasie particulièrement controversée est ici présentée, en mettant en avant les conflits d’interprétation médico-légaux. Le but de la recherche est d’obtenir une meilleure compréhension de ceux-ci grâce à l’exploration de leurs bases légales. | Bawin - Maxime | Université de Liège | | QE31
- QD6
- QR36
- QE3
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Quels sont les outils permettant de surmonter les barrières culturelles en médecine générale ? | 1.ABSTRACT
Introduction
Un Belge sur quatre vient d’un parent né étranger. L’histoire de l’immigration en Belgique est aussi vieille que celle du pays. Au cours des dernières années, la Belgique est confrontée à un flux croissant de réfugiés. Considérant les implications possibles en clinique de la bar-rière culturelle, un certain nombre d’outils utiles pour les soins de santé primaire ont été développés. L’objectif de ce TFE est d’essayer de dresser un inventaire des outils permettant de gérer la barrière interculturelle en médecine générale. Des pistes de réflexion ou de re-cherche future pourront peut-être aussi être mises en évidence afin d’atténuer l’impact néga-tif des barrières culturelles dans les soins de santé.
Méthodologie
Pour cette revue de la littérature, nous avons utilisé la méthode QQQPOC et en séparant les questions de recherche en mots-clés Ensuite, nous avons dressé une liste des synonymes de ces mots-clés et de leurs traductions en anglais grâce à l’outil HeTop. Nous avons enfin en-richi cette liste par certains mots-clés et expressions revenant plus régulièrement dans la littérature lue ; Nous avons ensuite commencé notre recherche en entrant les mots-clés dans les bases de données de niveaux quaternaire et tertiaire, secondaire et primaire et ensuite, nous avons décidé de compléter notre analyse en nous tournant vers la littérature grise Afin de rester le plus objectif et systématique possible, les articles ont été évalués sur base des différentes échelles ; Pour les revues systématiques, pour les études qualitatives et pour le guide de pratique clinique, nous avons utilisé les échelles de la JBI Critical Appraisal Checklist. Pour les études quantitatives observationnelles, nous avons utilisé les échelles de la CEBMa center for Evidence-Based Management (Critical Appraisal of a Survey).
Résultats
Tous les articles identifiés dans la recherche de la base de données ont été sélectionnés à l’aide du processus de sélection ; initialement, nous avons obtenu un total de 6960 articles (Nice :58 HAS:40 KCE :120 INAMI:0 SSMG:0 Cochrane:4 Minerva :0 EMB Practice Net:0 tripdatabase:228 Up-to-date :12 pub med:291Cible+:1261 BMJ Open:4074 Lancet:14 Ja-ma:234 google scholar:619 littérature grise:1) à travers les bases de données en utilisant nos termes de recherche. Aucun doublon n'a été trouvé. En plus de la recherche dans la base de données, 150 articles ont été sélectionnés sur la base du titre et de l'abstract (articles exclus sur la base du titre et de l'abstract n=6810), et finalement seulement 19 articles ont été rete-nus en analysant le texte de l'article (articles exclus sur la base du texte n=6941). Nous avons mis en lien ces articles avec 7 outils permettant de pallier les barrières culturelles en médecine générale : l’interprète, le médiateur interculturel, le modèle LEARN, la psycho-thérapie transculturelle, la pratique réflexive, la mixité culturelle dans les équipes soi-gnantes ainsi que les formations à la diversité culturelle.
Conclusion
On pourrait résumer la littérature scientifique en quelques mots ; chercher l’adéquation cul-turelle entre le soignant et le soigné. Au travers des réflexions, des recommandations et des expériences, je pense être arrivée à dresser un relevé des outils susceptibles de diminuer l’impact des barrières culturelles. La Belgique semble déjà avoir pris la mesure des enjeux depuis les années 2000. Des outils existent. La fonction de médiateur culturel, reconnue of-ficiellement, en est un bon exemple.
Mots-clés : Cultural diversity in healthcare, transcultural psychiatry, communication barrières, médiation interculturelle, médiation culturelle à distance, santé mentale des migrants, compétences culturelles.
| Fecarotti - Virginia | Université libre de Bruxelles | | QP23
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LE DÉPISTAGE DU CANCER COLORECTAL : TRAVAIL D’ASSURANCE DE QUALITÉ AU SEIN DE LA MAISON MEDICALE TOURNESOL DE FLÉMALLE EN 2022 | Le cancer colorectal est un des cancers les plus fréquents en Belgique, tant chez l’homme que chez la femme. Il existe un dépistage de masse pour les patients de 50 à 74 ans mais les taux de participation sont faibles. Le taux de participation des patients de la Maison Médicale Tournesol de Flémalle ne fait pas exception. Dans ce travail, les freins et les solutions ont été identifiés à l’aide d’une revue narrative de la littérature. Ensuite, les freins et les pistes de solutions envisageables dans la pratique de la Maison Médicale Tournesol de Flémalle ont été mises en évidence lors d’un entretien de groupe avec les membres du personnel (médecins, infirmières, accueillants). Dans la discussion, les données de la littérature ont été confrontées aux données récoltées au cours de l’entretien de groupe de manière à proposer des stratégies concrètes dans le contexte de la Maison Médicale. | Hellin - Shannon | Université de Liège | | D75 - QD42
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DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L’UTERUS, LES NOUVEAUX INSTRUMENTS DE DEPISTAGE EN MEDECINE GENERALE : REVUE SYSTHEMATIQUE DE LA LITTERATURE CERVICAL CANCER SCREENING, NEW SCREENING TOOLS IN GENERAL PRACTICE: A SYSTEMATIC REVIEW OF THE LITERATURE | RESUME
Introduction
Concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus, la Belgique s’est alignée aux recommandations de l’Union Européenne de 2008. Elles préconisent un dépistage organisé par frottis du col de l’utérus(pap-test), tous les 3 ans chez les femmes âgées de 25 à 64 ans. Cependant nous constatons que le recours à ce moyen de dépistage est sous optimale. Le taux d’adhésion se serait réduit de 25 % entre 2008 et 2017.
L’autotest HPV (Human papilloma virus) représente une alternative au pap-test. Son efficacité en termes de sensibilité, spécificité a été prouvée par de nombreuses études. L’organisation mondiale de la santé (OMS) le recommande comme test de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus, mais il n’est pas encore d’application en Belgique.
Objectif de l’étude
Montrer qu’une amélioration de l’adhérence au dépistage du cancer du col de l’utérus est possible lorsqu’en première ligne, un autotest HPV est proposé à la place d’un frottis du col de l’utérus (FCU), par des personnes de confiance tel que le médecin généraliste (MG).
Matériels et méthodes
Une revue systématique de la littérature a été réalisée en se basant sur la méthodologie PRISMA. La recherche bibliographique a été faite sur le site de recherche PUBMED et la sélection des études pertinentes, s’est faite dans le respect du PICOS et des critères de recherches imposés à cette étude. Enfin une évaluation qualitative des études éligibles a été faite par le biais du ROBS-2(risk of bias version 2).
Résultats
Au total 9 articles ont été inclus dans cette étude. Il ressort que le test HPV via auto-échantillonnage est plus accepté que le FCU exécuté par un médecin. Cette nouvelle approche de dépistage supplée à des freins tels que la douleur, l’inconfort, la gêne et rend les femmes actrices de leur propre santé. Néanmoins, une minorité de femme reste perplexe face à leur aptitude à prélever un échantillon viable et pour cela préfère le FCU. Par ailleurs, une
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distribution directe des kits de dépistage sur le terrain par des agents de santé communautaire (ASC) s’est révélée la stratégie la plus efficace pour améliorer l’adhérence des femmes au dépistage.
Conclusion
Dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus (CCU), l’autotest HPV est une alternative valide au pap-test. Cette nouvelle approche de dépistage avec le soutien actif de la première ligne de soins, contribue à une amélioration de la couverture de dépistage. SUMMARY
Introduction
With regard to cervical cancer screening, Belgium has aligned itself with the European Union recommendations of 2008. They recommend organized screening by cervical smear (pap test) every 3 years in women aged 25 to 64 years. However, we note that the use of this screening method is sub-optimal. The rate of adherence would have decreased by 25% between 2008 and 2017.
The HPV (Human papilloma virus) self-test represents an alternative to the pap test. Its effectiveness in terms of sensitivity and specificity has been proven by numerous studies. The World Health Organization (WHO) recommends it as a primary screening test for cervical cancer, but it is not yet used in Belgium.
Objective of the study
To show that an improvement of the adherence to cervical cancer screening is possible when a HPV self-test is proposed instead of a cervical smear in the first line, by trusted persons such as the general practitioner (GP).
Materials and methods
A systematic review of the literature was carried out using the PRISMA methodology. The bibliographic search was carried out on the PUBMED search site and the selection of relevant studies was made in compliance with PICOS and the research criteria imposed on this study. Finally, a qualitative assessment of the eligible studies was made using the ROBS-2 (risk of bias version 2).
Results
A total of 9 articles were included in this study. It appears that HPV testing via self-sampling is more accepted than UFH performed by a physician. This new approach to screening overcomes obstacles such as pain, discomfort and embarrassment and makes women responsible for their own health. Nevertheless, a minority of women remain perplexed by their ability to collect a viable sample and therefore prefer UFH. In addition, a
MEBEGO SANDRINE EDITH 5
In addition, direct distribution of screening kits in the field by community health workers (CHWs) proved to be the most effective strategy for improving women's adherence to screening.
Conclusion
In the context of cervical cancer screening, HPV self-testing is a valid alternative to Pap testing. This new approach to screening, with active support from the primary care setting, contributes to improved screening coverage.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version) | Mebego - Sandrine edith | Université libre de Bruxelles | | 31.003 - X75 - 33.010 - 37.006 - QP6
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Malaise à bord d'un avion : Le médecin généraliste dispose-t-il d'outils pour l'évaluer convenablement ? | Contexte : Un avis pour une urgence médicale est demandé tous les 604 vols en moyenne, avec un médecin présent dans environ 80% des cas. La syncope (ou pré-syncope) en est la raison principale. Un médecin généraliste doit dans ce cas-là, faire face à quelques difficultés notamment un manque de formation pour ce genre de situation, un accès limité au matériel médical à bord, un environnement inhabituel et inadéquat à la pratique.
Objectif : Ce travail a pour objectif, tout d’abord, d’étudier le ressenti des médecins généralistes en cas d’urgence médicale durant un vol. Puis de mettre en place un algorigramme permettant d’évaluer les risques d’une syncope chez un passager, en tenant compte d’un possible manque de matériel médical.
Méthodologie : Une étude mixte avec des aspects quantitatifs et qualitatifs a été réalisée sous forme d’un questionnaire anonyme sur Google Forms, auprès de généralistes et d’urgentistes. Une revue de la littérature a aussi été menée afin de tenter répondre à certains questionnements du médecin généraliste et d’établir un algorigramme d’aide.
Résultats : On compte 73 participants retenus (65 généralistes et 8 urgentistes), 40% d’entre eux ayant déjà été confrontés à une urgence médicale en vol. On retient qu’une portion non négligeable des participants ont fait part de leurs hésitations à répondre à l’appel du personnel navigant en cabine mais aussi à solliciter un atterrissage d’urgence, en cas de doutes. La revue de la littérature a permis quant à elle de fournir quelques réponses aux participants et d’établir un algorigramme pour évaluer les syncopes chez les passagers.
Discussion : Certains chiffres de l’étude étaient similaires à ceux retrouver dans la littérature. Toutefois, certains résultats étaient surprenants et inattendus, notamment le faible pourcentage de demande des généralistes pour la mise en place d’un outil d’aide à l’évaluation d’une syncope. L’algorigramme quant à lui ne pouvait pas tenir compte d’une recommandation essentielle de l’ESC 2018, qu’est le tracé d’un ECG.
Conclusion : Plusieurs médecins généralistes ont fait part de leurs doutes en présence d’une urgence médicale en vol avec quelques causes relevées. Un algorigramme a été établi en tenant compte du manque de matériel médical à bord. Il n’est donc que partiellement complet et le restera probablement durant les prochaines années. | Lakhdar - Mehdi | Université de Liège | | A06 - 31.000 - QO4
- QD32
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Pistes d’action pour prévenir l’épuisement professionnel chez les assistants en médecine générale : Réflexion via focus group | INTRODUCTION :Le burnout des médecins généralistes est un problème d’actualité, plusieurs études le confirment. Il apparait que les symptômes du burnout sont déjà observés chez les médecins en formation. Un rapport du KCE mené en 2011 a étudié les pistes d’action préventives à l’épuisement professionnel des médecins généralistes et a suggéré que la prévention du burnout chez les médecins généralistes pourrait débuter dès la formation.
OBJECTIF: Le but de ce travail est d’aborder la prévention de l’épuisement professionnel chez les assistants en médecine générale. L’idée est de sonder directement les personnes concernées sur les pistes d’actions réalisables et d’évaluer leur ordre de priorité.
METHODE : Les données ont été récoltées via trois sessions de focus group auprès d’assistants issus de l’Université de Liège.
RESULTATS : Les interventions abordées ont été classées en 4 groupes selon le niveau dont dépendait leur application (relatives au lieu de stage, à l’individu, au monde académique ou au niveau structurel supérieur).
Les pistes d’actions ayant suscité le plus d’adhésion étaient l’aide d’un secrétariat sur le lieu de stage, le feedback régulier du maître de stage et la supervision hebdomadaire fixée dans l’agenda, la communication d’un cadre clair aux patients, l’idée d’une timesheet indépendante du maître de stage et la mise en place d’une communication vers les anciens assistants d’un lieu de stage avant de s’engager.
CONCLUSION : Les pistes d’action suggérées par les assistants pour limiter l’épuisement professionnel dans le cadre de leur formation sont nombreuses et variées. Elles s’appliquent à différents niveaux (facteurs psychologiques intrapersonnels, relations interpersonnelles avec les patients ou avec les collègues, organisation, accompagnement pédagogique par le maître de stage et par le milieu académique, équilibre vie privée-vie professionnelle) et font intervenir différents acteurs (assistants, maîtres de stage, milieu académique, instances supérieures) | Pollet - Séphora | Université de Liège | | QD4
- QT22
- QD8
- QS41
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Quelles sont les expériences des participants au Sport-Sur-Ordonnance de Chaudfontaine inscrits avant septembre 2020, après plus d’un an de participation ? What are the experiences of Chaudfontaine's Sport-Sur-Ordonnance participants registered before September 2020, after more than a year of participation? | Introduction :
Malgré des preuves scientifiques irrévocables en faveur d’une activité physique régulière pour tous, l’inactivité physique et la sédentarité sont, tous deux, un fléau de notre société. Avec la population vieillissante, le nombre de patients atteints d’une maladie chronique est en constante augmentation. Il existe plusieurs moyens pour le médecin traitant de promouvoir l’activité physique : conseil oral bref, entretien motivationnel, remise de fiches informatives, utilisation de questionnaires de dépistage de la sédentarité et enfin prescription d’activité physique sur une ordonnance donnée au patient. Depuis 2018, une dizaine de communes en Belgique disposent de structures locales adaptées permettant de renvoyer le patient atteint d’une pathologie chronique afin de pratiquer une activité physique encadrée. Le but de ce travail est de récolter les expériences des participants au dispositif de Sport-Sur-Ordonnance de Chaudfontaine concernant leurs motivations à pratiquer une activité physique régulière ainsi que les bénéfices éventuels qu’ils ont pu en retirer de manière individuelle.
Méthodologie :
Le choix s’est porté sur une étude qualitative. 9 participants au Sport-Sur-Ordonnance inscrits avant septembre 2020 ont été interviewés lors d’un entretien semi-dirigé. Ceux-ci ont ensuite été analysés selon la méthode d’analyse inductive générale.
Résultats et discussion :
L’analyse des résultats a permis de faire ressortir des motivations dans 7 catégories distinctes : l’infrastructure, le coaching, l’aspect social, la santé, le bien-être, l’autonomie de la personne et le sport.
Conclusion :
Les bénéfices concernant l’activité physique chez les patients atteints de pathologies de longue durée sont clairs. Les motivations des participants à pratiquer une activité physique sont nombreuses et très diverses. Maintenant, un travail important reste encore à réaliser afin de pouvoir proposer, à un panel plus grand de la population, des structures où pratiquer une activité physique encadrée. Pour cela, il faut une reconnaissance des bénéfices de ces structures ainsi qu’un soutien politique et financier plus important.
Mots-clés : promotion de la santé, activité physique, prescription, Sport-Sur-Ordonnance, maladies chroniques. Introduction :
Despite the overwhelming scientific evidence in favor of regular physical activity for everyone, both physical inactivity and a sedentary lifestyle are a scourge in our society. With an aging population, the number of patients with chronic diseases is constantly increasing. There are several ways for the general practitioner to promote physical activity : brief oral advice, motivational interviewing, handing out information sheets, using questionnaires to screen for sedentariness and finally prescribing physical activity to the patient. Since 2018, about ten municipalities in Belgium have adapted local structures, which allows them to refer a patient with a chronic pathology to practice a supervised physical activity. The aim of this study is to collect the experiences of the participants from Chaudfontaine who participated in physical activity on a prescription. The work will present their motivations to practice a regular physical activity and the possible benefits they could have from it on an individual basis
Methodology :
A qualitative study was chosen. Nine participants who were registered before September 2020 were interviewed in a semi-structured interview using an interview guide. These interviews were then analyzed using the general inductive analysis method.
Results and Discussion: The analysis revealed 7 distinct categories of motivation : infrastructure, coaching, social, health, well-being, personal autonomy and sport.
Conclusion :
The benefits of physical activity of patients with long-term illnesses are clear. The motivations of the participants to engage in physical activity are numerous and very diverse. An important next step that can still be done is to offer more opportunities where the people can practice a supervised physical activity. To make this happen, the benefits of these supervised activities must be recognized and there must be greater political and financial support.
Key words : health promotion, physical activity, prescription, chronic diseases, physical activity on prescription | Rogister - Christelle | Université de Liège | | 45.004 - QP5
- 57.002 - A98 - QD23
- 50.001 - QR31
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Diagnostic, prévention et prise en charge d'un syndrome gériatrique peu étudié mais bien présent en médecine générale : le syndrome de désadaptation psychomotrice | Le syndrome de désadaptation psychomotrice est plus présent qu’on ne le pense. Ce syndrome touche la personne âgée et est caractérisé par des troubles moteurs, neurologiques mais aussi psycho-comportementaux. Deux formes sont à distinguer. La forme chronique, d’apparition insidieuse, est marquée par des troubles exécutifs et conatifs reflétant une certaine résignation. La forme aiguë, le syndrome post-chute, se caractérise par une peur de tomber voire une phobie de la station debout. Une revue de littérature a été choisie, afin de faire un état des lieux des connaissances sur le sujet. | Vanaubel - Régis | Université de Liège | | QD41
- QD42
- QS41
- QC15
- 31.003 - QP43
- QS33
- QT33
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Quel a été l’impact et quels ont été les facteurs déterminants concernant la santé mentale des médecins généralistes face à la pandémie de Covid-19 ? Une revue narrative de littérature | INTRODUCTION : La pandémie de Covid-19 a mis à rude épreuve les systèmes de santé à l’échelle mondiale et les médecins généralistes (MG) se sont retrouvés en première ligne pour faire face à cette crise. Cette dernière a impacté la vie des professionnels de santé, tant au niveau personnel qu’au niveau professionnel. Cette revue de littérature sera essentiellement axée sur les conséquences de la pandémie sur la santé mentale des MG et l’analyse des facteurs de risques et protecteurs qui ont impacté la santé mentale des MG durant la pandémie de Covid-19.
OBJECTIFS : L’objectif de ce travail est de mettre en évidence les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la santé mentale des MG. Et d’identifier les facteurs de risques et les facteurs protecteurs de la santé mentale des MG durant cette pandémie de Covid-19 dans le but de mieux cerner les enjeux, en tirer des conclusions et pouvoir être plus à même de répondre plus efficacement aux besoins des soignants lors d’une éventuelle prochaine épidémie et/ou pandémie.
METHODE : Cette revue de littérature narrative couvre toute la période de pandémie de Covid-19 depuis le début jusqu’à maintenant, via plusieurs bases de données telles que PubMed et Google Scholar. La mise en évidence de mots-clés a permis de réaliser une équation de recherche introduite dans PubMed. Il n’y a pas eu de barrière linguistique par rapport à la recherche d’articles. Les études sélectionnées répondaient à la question : « Quelles ont été les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la santé mentale des MG et quels ont été les facteurs de risques et protecteurs ? ».
RESULTATS : Il y eu 9 articles étudiés dont 8 études transversales descriptives et une revue longitudinale descriptive. Une majorité d’études a mis en évidence une augmentation des symptômes de stress, d’anxiété, de dépression, de stress post traumatique, voire de burn-out chez les MG travaillant durant la pandémie de Covid-19. Il a été démontré que l’affection au virus et/ou être admis à l’hôpital, le fait d’être une femme, d’avoir un entourage « fragile » face au Covid-19, le nombre d’années d’expérience, le fait de travailler dans des unités Covid, la réduction des revenus mensuels ainsi que l’utilisation des nouvelles technologies ont représenté les facteurs de risques principaux par rapport à la santé mentale des MG. Cependant, certains facteurs comme les liens sociaux, le temps libre, les loisirs, la communication, la satisfaction professionnelle, la vaccination contre le Covid-19, la confiance dans la prise en charge et les connaissances concernant le virus ont été des facteurs protecteurs principalement retenus dans les études sélectionnées.
CONCLUSION : Ces études ont révélé que les MG ont subi une forte période de stress durant la pandémie de Covid-19 qui a eu des conséquences sur le plan psychique. Face au stress, certains MG ont développé des symptômes tels que de l’anxiété, de la dépression mais ont également développé des symptômes de syndrome de stress post traumatique (SSPT) et d’épuisement (burn-out). Certains facteurs de risques et facteurs protecteurs ont pu être mis en évidence dans la majorité des études analysées.
| BARDY - Charlotte | Université de Liège | | P74 - P76 - P82 - P99 - A77 - QS41
- QT33
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La pratique d’une activité physique joue-t-elle un rôle dans la cognition des enfants et adolescents ? Revue de la littérature | Abstract
Contexte : Bien qu’on estime à 80 %, le taux de jeunes âgés de 5 à 17 ans en inactivité
physique, la pratique régulière d’une activité physique (AP) procure pourtant des effets
positifs sur la santé.
Bon nombre d’études se sont attardées sur le sujet et il semble clair que la pratique régulière
d’une AP améliore la santé physique (forme physique, santé cardiométabolique, statut
pondéral sain, état osseux) et la santé mentale.
Qu’en est-il de l’effet d’une AP sur la cognition des enfants et adolescents ?
Objectif : Ce travail interroge la littérature actuelle afin de mettre en évidence si la pratique
d’un AP de manière régulière peut avoir un effet positif sur la cognition et les performances
académiques des jeunes de 5 à 17 ans.
Méthodologie : Revue littérature réalisée sur base d’articles recherchés via la base de
données Pubmed. Les articles ont été trouvés grâce aux MeSH « Child », « adolescent »,
« cognition » et « exercice ».
Ils ont ensuite été sélectionnés en appliquant les critères d’éligibilité afin d’affiner leur
pertinence.
Résultats : Un total de 397 articles ont été examinés dont 15 d’entre eux ont été lus
entièrement afin d’en retenir finalement 8.
S’il n’y a pas de consensus concernant le type d’activité à effectuer, la durée ou la fréquence
nécessaire ; les connaissances actuelles tendent néanmoins à montrer que l’AP améliore
la performance scolaire et les performances cognitives comme les fonctions exécutives, la
mémoire ou encore le langage.
Néanmoins les résultats des études actuelles souffrent de grandes hétérogénéités et de
certaines limites (peu d’études effectuées sur la tranche d’âge adolescence, hétérogénéité
sur le type d’intervention, échantillonnage de faible volume, études de courtes durée etc.).
Conclusion : La pratique régulière d’une AP semble améliorer la cognition et la performance
scolaire chez les enfants de 5 à 17 ans mais d’autres études sont nécessaires afin d’optimiser
la connaissance dans ce domaine.
Mots-clés : Activité physique – Cognition – Scolarité – Enfants – Adolescents – Médecine
générale | Thirionet - Romain | Université de Liège | | 57.002 - QC13
- QC12
- 31.004 - 31.004 | |
LES FACTEURS DE RISQUE DE L'AUGMENTATION DES VIOLENCES INTRA FAMILIALES PENDANT LA PANDEMIE COVID 19 | INTRODUCTION : La lutte contre les Violences Intra Familiales (VIF) est un enjeu de Santé Publique majoré par le contexte pandémique Covid19. Les mesures de distanciation sociale et d’isolement en réponse à cette crise sanitaire ont déstabilisé le fonctionnement des familles entrainant une augmentation des violences jusqu’alors contenues.
Le médecin généraliste est un acteur clé pour agir sur les facteurs de risque du développement des VIF afin de les prévenir sinon les combattre.
MATERIEL ET METHODES : Une revue de littérature a été menée à la recherche des différents facteurs de risque. Elle se base sur Pubmed/Medline et Google Schoolar.
RESULTATS : Un total de 32 articles a été sélectionné. Les articles confirment l'augmentation des VIF pendant la pandémie. Le virus n’est pas directement en cause mais l'environnement délétère impactant la santé mentale a induit des passages à l'acte violents. Le contexte a exacerbé les facteurs de risque connus qui se sont cumulés. Les femmes, les enfants, les personnes vulnérables, les jeunes mais aussi les enfants des familles monoparentales, les soignants et les travailleurs de première ligne sont à risque.
CONCLUSION : La revue de littérature préconise une vigilance accrue et une intensification des aides en temps pandémique pour les populations à risque.
Mots clés : Confinement, crise sanitaire, distanciation sociale, facteurs de risque, maltraitance à enfants, pandémie Covid 19, violence conjugale, violence entre partenaires intimes, violences intra familiales.
| Cabrol - Maxime | Université libre de Bruxelles | | 31.003 - 45.011 | |
Freins à la vaccination du HPV chez les adolescents inscrits à la maison médicale HOUBA | Introduction
Le papillomavirus humain compte plus de 200 souches de virus. La plupart du temps, le virus disparaît spontanément mais certains types peuvent provoquer un cancer ; le plus connu est le cancer du col de l'utérus.
La campagne de vaccination est différente selon les régions de Belgique, avec un taux élevé de vaccinés pour la Flandre et un faible taux pour la FWB.
Un faible taux a également été observé lors de mon stage. Ce TFE a ainsi pour but de rechercher quels arguments freinent la vaccination HPV chez les adolescents inscrits à la maison médicale Houba.
Méthode :
La première partie du travail consiste à mener une recherche de littérature sur le HPV ainsi que les freins à la vaccination.
La deuxième partie est de réaliser une enquête avec les adolescents de 12-18 ans inscrits à la maison médicale Houba. A cet effet, nous avons utilisé une étude mixte (étude qualitative et quantitative) via une enquête avec des questions ouvertes et fermées.
Résultats:
Les principaux freins à la vaccination HPV chez les adolescents inscrits à la maison médicale HOUBA ASBL sont: un manque d’information sur le papillomavirus et sa vaccination, un manque de communication entre les adolescents et leurs parents ainsi qu'un manque d’initiative de la part des médecins. Le taux de non vaccinés est de 43,1% contre 35,3% de vaccinés ; 21,6% des adolescents ne connaissent pas leur statut vaccinal.
Conclusion:
Via cette étude, nous avons pu comprendre les freins à la vaccination HPV au sein de la maison médicale Houba. En prenant en considération l’ensemble des résultats, nous allons mettre tout en œuvre pour changer et adapter notre stratégie de vaccination. Nous espérons refaire la même étude dans 5 ans et observer une différence remarquable et en 2030 atteindre les objectifs de l’OMS à savoir, que 90% des filles soient complètement vaccinées et qu’il en aille de même pour les garçons.
Mots-clés :
Papillomavirus, HPV, vaccination, vaccination adolescents, freins HPV, hésitation HPV, taux vaccinal.
| Mehmed - Ayshe | Université libre de Bruxelles | | 44.000 - 30.003 | |
Syndrome de l’intestin irritable et régime pauvre en FODMAP : Étude qualitative de l’expérience des médecins généralistes en région bruxelloise | I. Introduction
Le syndrome de l’intestin irritable est un trouble fonctionnel gastro-intestinal qui affecte 8 à 15% de
la population belge. Les aliments à haute teneur en FODMAP sont responsables de l’apparition ou de
la péjoration des symptômes. Un régime destiné à limiter ses ingesta a prouvé son efficacité dans le
traitement du SII.
Le but de cette étude qualitative est d’évaluer les habitudes des médecins généralistes bruxellois dans
la prise en charge du SII et leurs connaissances sur le régime pauvre en FODMAP.
I. Méthode
Après revue de la littérature, une étude qualitative a été réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés. Trois
médecins généralistes, 2 assistants en médecine générale et 1 diététicien ont été interrogés. Nous avons
abordé les habitudes de prise en charge du syndrome de l’intestin irritable en médecine générale,
l’importance du conseil diététique en consultation et la place du régime pauvre en FODMAP dans le
traitement non médicamenteux des patients atteints de SII.
II. Résultats
La totalité de l’échantillon a présenté une définition erronée du SII, la moitié d’entre eux connaissaient
les implications physiologiques des FODMAP, mais aucun des médecins interrogés ne pratique le
régime pauvre en FODMAP en consultation. Tous mettent en évidence un manque de connaissances
et de formation dans le domaine étudié. La taille restreinte de l’échantillon analysé ne permet pas
d’extrapoler nos conclusions à l’entièreté de la profession.
III. Conclusion
Malgré la prévalence importante du SII et l’efficacité prouvée du régime pauvre en FODMAP, les
médecins généralistes ne sont pas suffisamment formés pour l’appliquer en consultation.
Mots clés : Syndrome de l’intestin irritable – régime – FODMAP – médecine générale
Indexation : QD32 – QP51 – QS41 – QC14 – D01 – QR31. | Dooms - Ornella | Université catholique de Louvain | | QD32
- QP51
- QS41
- QC14
- D01 - QR31
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Les difficultés d'une réorientation des patients usagers problématiques d’opioïdes stabilisés par un traitement de substitution aux opiacés depuis 1 an ou plus dans les centres d'accueil de type bas-seuil, vers le réseau de première ligne à Bruxelles. | Les patients stabilisés par traitements de substitutions aux opiacés dans les centre bas seuils Bruxellois semblent stagner dans ces institutions dont une des missions est la réinsertion de ces patients dans le réseau traditionnel de soin. Quels sont les causes d’une telle difficulté à réorienté ces patients vers la médecine générale à Bruxelles ?
L’étude a été réalisée par entretiens semi-dirigés afin de travailler dans une démarche inductive et faire émerger les thématiques pouvant expliquer cette problématique.
Le travail s’est fait par analyse du corpus et lecture transversale des thématiques ayant émergé.
Les principaux enjeux concernent les conditions de travail des intervenant, la prise en charge des patients, la réorientation et l’implication des cadres de travail dans cette problématique
A travers une exploration de la thématique de la réorientation des patients stabilisés par un traitement de substitution aux opiacés dans les centres bas seuil vers le réseau de soin traditionnel, c’est une image globale des différents enjeux que soulève la question qui nous est apparue. L’analyse des différents thèmes a permis de comprendre pourquoi il était compliqué de fonctionner différemment et a montré les freins qui s’opposaient à la circulation de ces patients vers la médecine générale classique.
| Davila - Mathias | Université catholique de Louvain | | QP3
- P19 - QD12
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Le protoxyde d’azote en Wallonie : mise au point sur sa consommation récréative et sa prise en charge en médecine générale. Nitrous oxide in Wallonia: focus on its recreational consumption and its management in general medicine. | Que ce soit sous le terme « gaz hilarant » ou « protoxyde d’azote », ce gaz est connu en médecine pour ses propriétés analgésiantes mais aussi dans l’industrie générale et dans l’agronomie. Un usage récréatif existe depuis plusieurs siècles mais les chiffres nous montrent un accroissement de sa popularité ces dernières années dans l'hémisphère nord. Son achat est légal et bon marché.
C’est suite à deux consultations consécutives ayant pour seul lien la consommation de protoxyde d’azote que le sujet de cette étude s’est mis en place. Son but est de réaliser une mise au point scientifique sur base d’une revue narrative de la littérature sur la prise en charge des usagers de N2O.
Grace à la sélection d’un panel de revue de la littérature scientifique, cette étude met en lumière des red flags utilisable en médecine générale (population cible, symptômes principaux) permettant d’envisager les examens complémentaires appropriés (biologie sanguine, EMG, IRM) et son traitement (supplémentation en vitamine B12). La connaissance des effets secondaires de cette drogue, précoce (risque immédiat lié à la consommation) ou à long terme (surtout lié à la carence en vitamine B12) permet également d’être attentif à la prévention des consommateurs.
Whether under the term "hilarious gas" or "nitrous oxide", this gas is known in medicine for its analgesic properties but also in the general industry and in agronomy. Recreational use has existed for several centuries but the figures show an increase in its popularity in recent years in the northern hemisphere. His purchase is legal and cheap.
The subject of this study was set up following two consecutive consultations involving only the consumption of nitrous oxide. Its aim is to carry out a scientific development based on a narrative review of the literature on the management of N2O users.
Thanks to the selection of a review panel of the scientific literature, this study highlights red flags usable in general medicine (target population, main symptoms) to consider the appropriate additional examinations (blood biology, EMG, MRI) and its treatment (vitamin B12 supplementation). The knowledge of the side effects of this drug, early (immediate risk related to consumption) or long-term (especially related to vitamin B12 deficiency) also makes it possible to be attentive to the prevention of consumers. | Le Calvez - Enora | Université de Liège | | - | |
Quelles sont les interventions efficaces dans la stratégie de déprescription des benzodiazépines utilisées de façon chronique contre l'insomnie chez les personnes âgées ? | Introduction
Selon une récente enquête, une majorité de personnes âgées consomment quotidiennement des somnifères alors qu’il s’agit d’un mésusage total du médicament. En effet, les somnifères sont non recommandés après l’âge de 65 ans en raison de leurs nombreux effets secondaires possibles et la sensibilité de cette catégorie de la population. Il est donc vivement conseillé aux médecins de déprescrire les benzodiazépines à leurs patients âgés de plus de 65 ans. L’objectif de ce travail est d’analyser les données récentes de la littérature afin de déterminer quelles sont les interventions prouvées efficaces permettant de sevrer les personnes âgées de plus de 65 ans de leur traitement par benzodiazépines prescrites dans le cadre d’une plainte d’insomnie depuis plus de quatre semaines.
Méthodologie
La recherche bibliographique s’est déroulée entre les mois d’octobre 2021 et mars 2022 dans plusieurs bases de données selon les différents niveaux de littérature et grâce à des métamoteurs de recherche. Elle s’est limitée aux articles disponibles en français et en anglais datant de moins de 20 ans retrouvés dans des guidelines, des revues systématiques, des méta-analyses et des essais cliniques randomisés. Les articles ont premièrement été sélectionnés lors de la lecture de leur titre ou de leur abstract, permettant de déterminer leur bonne correspondance avec le sujet étudié (déprescription des benzodiazépines utilisées dans le cadre de l’insomnie chez les personnes âgées de plus de 65 ans).
Résultats
Les interventions principales permettant de déprescrire les benzodiazépines consistent en l’éducation du patient, la réduction progressive de la dose de médicament de départ, la thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie et le suivi du patient. Après application de plusieurs de ces stratégies dans les études analysées, les taux de succès de déprescription des benzodiazépines varient entre 25 et 85%.
Conclusion
L’arrêt des benzodiazépines est à recommander activement. Plusieurs méthodes existent pour y aider les praticiens, et ces dernières sont encore plus efficaces si appliquées ensemble. Des limites existent cependant et des pistes sont à envisager pour le futur de la prise en charge.
| Vincent - Valériane | Université catholique de Louvain | | P18 - P06 - QD326
- QD325
- QC15
- QD446
- QT33
- QP3
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Facteurs d'influence de la prescription d'antibiotique, étudié auprès des médecins wallons en 2022 | La sur-prescription d’antibiotique est un soucis majeur en Wallonie, plus qu’ailleurs dans le
pays et de façon plus large qu’en Europe. Les raisons peuvent être multiples et d’autres
études à l’internationale se sont déjà penchées sur le sujet mettant en avant des facteurs
d’influences divers et variés. Mais quels sont ceux qui impactent réellement la population de
médecin en Wallonie ? Y-a-t-il certains facteurs propres à nos régions ? Existe-t-il un profil de
prescripteur moins à risque vis-à-vis de cette problématique ? | Alexandre - Tristan | Université catholique de Louvain | | - | |
La dysfonction érectile : Manque d’intérêt pour son dépistage et sa prise en charge par les médecins généralistes en Wallonie | Introduction : La dysfonction érectile a une prévalence d’environ 60% en Belgique, elle n’est que pourtant prise en charge en consultation qu’à hauteur de 0.5% en moyenne selon différentes études. Cet élément pousse à la réflexion et au questionnement pour essayer de comprendre ce taux faible de prise en charge.
Objectifs : Les objectifs de ce Travail de Fin d’Etude étaient de comprendre ce manque d’intérêt à travers les habitudes de prise en charge des médecins généralistes en la comparant à la prise en charge recommandée et, d’ainsi, en cerner les freins.
Méthode : Une revue de la littérature a d’abord été réalisée, ensuite un sondage chez les médecins généralistes de Wallonie a été mené.
Résultats : Il a été observé que la prise en charge de la dysfonction érectile est mal connue par les médecins généralistes et limitée par des manques de connaissance et des barrières psychosociales souvent imputables aux médecins, qui entrainent un manque d’intérêt à cette pathologie importante. Pour finir, différentes solutions ont été proposées pour augmenter ce motif de consultation à se présenter. | Jaumet - Pierre | Université catholique de Louvain | | - | |
Où sont les femmes : comment expliquer la sous-représentation féminine dans les instances de médecine générale ? Enquête démographique et recherche qualitative auprès des représentant·es des instances professionnelles et académiques de médecine générale en Belgique francophone | Depuis plusieurs années, toutes les branches de la médecine se féminisent. Cette féminisation entraîne des changements au niveau de l’organisation du soin et des pratiques individuelles. Cependant, les femmes sont sous-représentées dans les instances professionnelles, scientifiques et académiques. L’objectif de ce TFE est de décrire le paysage actuel de la médecine générale en Belgique francophone et de comprendre les raisons qui expliquent cette sous-représentation.
Une enquête démographique a été réalisée, complétée par une recherche qualitative par le biais d’entretiens semi-dirigés auprès de 9 représentant·es d’instances de médecine générale en Belgique francophone.
Les femmes représentent 45% des médecins généralistes en Belgique francophone. En comparaison, elles n’occupent que 32% des postes dans les instances représentatives de médecine générale. La moyenne d’âge élevée des représentant·es ne suffit pas à expliquer cette sous-représentation féminine. Certains éléments explicatifs sont les conséquences de facteurs sociétaux (responsabilités familiales) et générationnels (évolution du rapport au travail). Plusieurs freins concernent plus particulièrement les femmes : la disponibilité et l’investissement demandés, les biais de genre et l’entre-soi masculin, une expression différente de l’ambition et un complexe d’imposture, et le désintérêt pour certaines activités « politiques » au profit d’une plus grande priorité donnée aux patient·es. La diversité dans la représentation est pourtant perçue comme une richesse et une nécessité.
La profession a besoin de modèles de rôle féminins qui reflètent l’évolution du métier et influenceront son avenir. Des politiques institutionnelles doivent être envisagées pour augmenter l’attractivité des instances et adapter leur mode de fonctionnement, afin d’offrir aux femmes ainsi qu’aux jeunes un environnement de travail où iels peuvent s’épanouir de façon durable.
| Cumps - Sarah | Université catholique de Louvain | | QC2
- QS41
- QT14
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Etat des lieux de la connaissance et du positionnement des hommes concernant la contraception masculine réversible. Etude quantitative sur la population masculine âgée de 18 à 35 ans | Contexte : La pilule contraceptive masculine est annoncée par le monde scientifique et
médical depuis plus de 40 ans. Et pourtant, seuls le préservatif et le retrait sont aujourd’hui
proposés aux patients comme moyens de contraception réversibles. En réponse à cette fausse
promesse, des initiatives sont prises par des militants (ie. slip chauffant, « Andro-switch »,
etc.), lassés de ne pas pouvoir gérer seuls leur contraception. De nombreuses études sont en
cours depuis 50 ans mais aucune n’a atteint la phase III de certification par manque de moyens
financiers. Par ailleurs, le contraceptif hormonal utilisant l’enanthate de testostérone (ET),
méconnu du grand public et pourtant reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS),
est utilisé en France de façon off-label.
Objectifs : Le but de ce travail est d’évaluer l’intérêt des hommes envers une contraception
masculine réversible et d’apporter aux médecins plus d’informations sur cette même
contraception. Ensuite, seront exposés les freins observés pour développer un moyen de
contraception masculine réversible.
Méthodologie : Enquête quantitative transversale interrogeant 200 hommes âgés entre 18 et
35 ans. Elle est auto-administrée via les réseaux sociaux.
Résultats : Trois quarts des hommes interrogés sont intéressés par la contraception masculine
et affirment que la contraception n’appartient pas uniquement à la femme. Le type de
contraception masculin le plus connu dans notre échantillon est la contraception masculine
thermique. Toutefois, de nombreuses craintes sont énumérées par les participants avec, dans
la grande majorité des cas (63,5%), la peur liée au manque de recul ou d’études sur le sujet.
Par ailleurs, la plupart des répondants (62,5%) se dirigeraient vers leur médecin généraliste
s’ils devaient débuter l’utilisation d’un moyen de contraception masculine.
Conclusion : Un intérêt des hommes par rapport au moyen de contraception masculine est
observé mais il faut, pour développer ce procédé, une source de financement importante des
industries pharmaceutiques ainsi qu’une information plus large à destination des
professionnels de soin. Si ces contraceptifs ne sont pas encore parfaits, ils permettent de
donner un autre choix au couple pour leur contrôle de descendance.
Mots clefs : Autre planification familiale chez l’homme (Y14), question de genre (QC21), étude
quantitative (QR32), médecin de famille (QS41). | de spirlet - julie | Université catholique de Louvain | | Y14 - QC21
- QR32
- QS41
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MÉDECINS GÉNÉRALISTES ET PHARMACIENS D’OFFICINE : VERS UN TRANSFERT DE COMPÉTENCES Etude qualitative menée auprès des médecins généralistes belges francophones sur leur ressenti face à ce phénomène | Comment les médecins généralistes belges (MG) francophones perçoivent le phénomène de transfert de compétences entre ceux-ci et les pharmaciens d’officine ?
Introduction
Depuis environ une quinzaine d'années, nous observons en Europe et dans le monde entier une évolution du métier de pharmacien d’officine. En Belgique, de nouvelles missions pharmaceutiques voient le jour.
Méthode
Etude qualitative menée auprès des MG via des entretiens individuels semi-dirigés. Echantillonnage de type « intensité » puis « en chaîne » et enfin échantillonnage à la recherche de « cas typique » et « cas déviant ». Recrutement via courriels, messagerie « WhatsApp » et appels téléphoniques.
Résultats
Il ressort trois thèmes distincts de la perception des MG sur leur coopération avec les pharmaciens d’officine : 1. Il identifie les différentes caractéristiques (vendeur, petit docteur, garde-fou, autre regard, perroquet, accrochage sanitaire, ligne 0.5) de la profession de pharmacien d’officine que les MG lui attribuent. 2. Il montre les motivations au changement (décharger, réduction du coût, revalorisation pharmacien, soins de qualité). 3. Il pointe les craintes (responsabilité, formation insatisfaisante, violation du secret professionnel, technique du pied-dans-la-porte) d’une réorganisation des compétences. Par l’intermédiaire de ces trois thèmes, on met en lumière la réserve des médecins quant à la substitution de certaines de leurs activités actuelles.
Conclusion
La coopération interprofessionnelle doit se faire en accord avec les deux parties, dans les meilleures conditions qui soient. Cette étude a permis de montrer que les médecins généralistes n’étaient pas totalement opposés à des modifications sur leurs domaines de compétences mais qu’ils restaient circonspects. A l’avenir, il serait utile de repenser la collaboration entre les deux professions afin de l’améliorer. Plusieurs pistes de réflexion comme l’organisation des groupes locaux d’évaluation médicale (GLEM) en commun, la promotion des concertations médico-pharmaceutiques (CMP), la fusion de certains cours universitaires ou l’intégration des MG et pharmaciens d’officine aux prises de décisions politique les concernant peuvent être explorées.
Mots-clés
Médecins généralistes – Pharmaciens d’officine – Rôles – Coopération – Collaboration – Transfert de compétences – Délégation de tâches – « Skill-mix » – Substitution
Indexation
QS11 QS31 QS41 QS46 QR31
| vanderperren - Adeline | Université catholique de Louvain | | QS46
- QS31
- QR31
- QS41
- QS11
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L’allergie à la pénicilline : état des connaissances des médecins généralistes | Introduction : L’allergie à la pénicilline est un diagnostic fréquemment posé par les médecins généralistes, mais il se révèle le plus souvent incorrect. Ce surdiagnostic prive dès lors des patients d’un antibiotique sûr et efficace. L’objectif de ce travail vise à étudier l’attitude des médecins généraliste et d’apporter les outils nécessaires à la prise en charge de l’allergie à la pénicilline.
Méthodologie : Une revue de la littérature a permis d’établir un guide d’entretien afin de produire une étude qualitative. Celle-ci a été effectuée auprès de médecins généralistes de la province de Liège moyennant un entretien semi-dirigé. Le sujet de l’allergie à la pénicilline a été approfondi en parcourant diverses questions.
Résultats : Les médecins perçoivent insuffisamment les conséquences négatives qu’engendre un diagnostic incorrect d’allergie à la pénicilline. Les indications ainsi que les différents outils disponibles à sa confirmation sont méconnus et expliquent dès lors en partie le faible taux de référence chez l’allergologue. Les médecins pointent également une faible compliance de la part des patients.
Discussion : Les recommandations demandent aux médecins de référer ces patients afin de confirmer ou infirmer leur diagnostic d’allergie à la pénicilline. Cette évaluation est réalisée au moyen de tests cutanés et de tests de provocation orale. Certaines céphalosporines sont autorisées en cas d’allergie à la pénicilline.
Conclusion : L’allergie à la pénicilline doit être confirmée par des tests. Sensibiliser les médecins généralistes ainsi que les patients à ce sujet permettrait de favoriser sa confirmation.
| Dugopoljac - Ivan | Université de Liège | | 31.003 - A92 | |
La prise en charge du sevrage d'alcool | Introduction : La dépendance à l’alcool est une maladie chronique caractérisée par des phases de rémissions et de rechutes. Elle expose à de nombreux risques pour la santé. En Belgique, on estime qu’environ 25% de la population en médecine générale est concernée par un « problème d’alcool ». Le rôle des médecins généralistes est donc primordial. Il existe pourtant divers obstacles relatifs à la gestion de l’alcoolodépendance dans leur pratique, notamment dans le sevrage des patients.
Objectif : L’objectif de cette étude est de déterminer quels sont ces obstacles afin d’envisager des pistes d’amélioration autour de cette problématique pour la pratique des médecins généralistes.
Méthodologie : Une recherche non exhaustive de la littérature a d’abord permis de poser quelques bases théoriques d’alcoologie. Une étude qualitative a ensuite été réalisée par le biais d’entretiens semi-dirigés auprès de sept médecins généralistes exerçant dans la région du Hainaut. Le contenu de ces interviews a été analysé par la méthode de la théorisation ancrée.
Résultats : Sur base des entretiens réalisés, le constat est que l’alcool est trop peu abordé en consultation. Bien que l’effet nocif de l’alcool sur la santé soit connu, il n’est pas toujours facile à faire comprendre au patient. Cela est en partie dû à une banalisation importante de l’alcool dans la société. Par ailleurs, l’étude réalisée a mis en évidence certains freins à une prise en charge optimale de l’alcoolodépendance.
Conclusion : L’importance d’un meilleur dépistage de l’alcoolodépendance est reconnue par les médecins généralistes. Ceux-ci déplorent cependant certaines difficultés dans leur pratique. Le développement de structures d’aides avec une meilleure collaboration entre professionnels, davantage de formation, une meilleure sensibilisation de la population pourrait avoir un impact positif dans la réduction du treatment gap lié à l’alcoolodépendance.
Mots clés : alcool, alcoolodépendance, sevrage d’alcool, médecine générale, repérage, prise en charge, prévention. | Laurent - Fanny | Université catholique de Louvain | | P15 | |
« Quelles stratégies les médecins généralistes exerçant dans la région bruxelloise en extrahospitalier mettent-ils en place pour la prévention du burn-out et comment peuvent-ils être aidé à mieux se prémunir ? » | INTRODUCTION : La prévalence du burn-out est en augmentation dans la population générale en Belgique. La médecine générale fait partie des spécialités en médecine les plus à haut risque de burn-out. Les conséquences qui découlent de l’épuisement professionnel du soignant sont individuelles mais aussi collectives et peuvent s’avérer très grave. Ce sujet me parle particulièrement d’autant plus qu’en début de ma 2e année d’assistanat, j’ai vécu une situation compliquée de l’ordre relationnel avec mon maître de stage. Je me suis sentie démunie, pas assez outillée pour y faire face seule. Ce qui m’a encouragé à m’intéresser à ce sujet afin de comprendre plus en profondeur et de connaître quelles stratégies mettre en place pour prémunir du burn-out dans mon futur métier de médecin généraliste.
METHODOLOGIE : c’est une étude qualitative par le biais d’entretiens semi-dirigés qui a été effectuée. Ce choix m’a paru le plus approprié pour atteindre le but de mon étude. 7 MG ont été interviewés ainsi qu’un expert.
RESULTATS : Le recrutement des participants a débuté en janvier 2022 jusqu’en Mars 2022. 12 médecins généralistes et 4 experts en prévention et en prise en charge du burn-out ont été contactés. J’ai reçu 4 refus, 3 experts et 1 médecin généraliste, et pas de réponse d’un autre médecin généraliste. 9 médecins généralistes et 1 expert ont répondu positivement. 2 médecins généralistes n’ont pas été retenu, car l’un avait les mêmes caractéristiques qu’un autre déjà sélectionné dans l’étude et pour l’autre un malentendu s’était glissé, un critère d’inclusion manquait. En conclusion, 7 médecins généralistes agrées ont été interviewés et 1 expert. L’unanimité, les médecins généralistes disaient entendre parler du burn-out en consultation avec leurs patients. L’intérêt vers plus d’informations sur ce sujet était mitigé. Certains considéraient que leurs connaissances théoriques sur le sujet étaient suffisantes pour autant qu’ils ne se sentent directement concernés par cette problématique. L’intérêt pour le sujet a pu être freiné par la posture du médecin à se considérer comme ne pouvant avouer être malade. Mais ils exprimaient également l’insuffisance de la promotion sur certains aspects du burn-out du soignant.
CONCLUSION : Les stratégies que les MG mettent en place pour se prémunir du burn-out sont nombreuses. Les MG présentaient un besoin de se ressourcer en dehors de leur cabinet à travers des activités médicales extra-cabinet, des activés de loisirs ainsi que dans le soutien dans le soutien de leurs proches.
Ils vont également s’investir dans leur pratique pour se prémunir du burn-out. Ils vont améliorer leur communication au patient, entretenir les relations collégiales et se former pour être plus efficace.
Ce pendant ils ont besoin d’aide pour mieux se prémunir. Ils souhaitaient que les futurs médecins soient informés dès leur cursus. Ils souhaitaient être mieux informé par rapport au burnout, de manière claire et ciblée. Un besoin de valorisation de leur profession par le moyen de rémunération du temps administratif a été exprimé. Et la promotion de l’association ainsi que des rencontres pluridisciplinaires entre MG pratiquant en solo.
Le MG met en place des stratégies efficaces pour se prémunir du burn-out mais il a également besoin d’aide.
MOTS CLES : Médecin généraliste, Bruxelles, médecine générale, épuisement psycho-social, maladie professionnelle, collaboration, consumation, prévention, engagement, lutte, engagement, stress, réseau, soignant, prévalence, majoration, émotionnelles, sentiment d’inefficacité, émotion, démotivation, empathie.
| Uwamahoro - Alice | Université catholique de Louvain | | QO4
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La place de l'intelligence artificielle en médecine générale, une étude de la portée The place of artificial intelligence in general medicine, a scoping review | Introduction Omniprésente dans la révolution numérique, l’intelligence artificielle (IA) est en pleine expansion. Celle-ci se développe à travers différents domaines de la médecine en vue d’enrichir notre compréhension des pathologies, de prédire ainsi que de prévenir certaines maladies, ou encore d’appuyer un diagnostic et un traitement. L’objectif est d’explorer l’étendue des publications scientifiques sur la place de l’intelligence artificielle en médecine générale.
Méthodes Une étude de la portée a été réalisée en s’appuyant sur la méthodologie PRISMA-ScR (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses for Scoping Reviews).
Résultats 21 études traitant de la la place de l’IA en médecine générale publiées entre 2017 et avril 2022 ont été sélectionnées. Nos résultats ont indiqué que la majorité des recherches, c’est à dire 71,4%, s’intéresse à la plus-value diagnostique d’approches basées sur l’intelligence artificielle. 14,3% des publications sélectionnées abordent l’usage de l’intelligence artificielle dans la prédiction de pathologies. Les études restantes (14,3%) ont collecté différentes opinions des généralistes à propos de l’impact de l’intelligence artificielle sur leur pratique quotidienne.
Conclusion L’intelligence artificielle est à un stade précoce de développement en médecine de première ligne. Toutefois, entre crainte et espoir, les avis divergent énormément sur son futur impact. Informer la médecine de première ligne sera donc essentielle ces prochaines années.
Mots-clés Médecine générale; Intelligence Artificielle; Base de données santé; Etude de la portée
Indexation QS41; QS14 ; QT53; QT33
| Toussaint - Maxence | Université libre de Bruxelles | | QS41
- QS14
- QT53
- QT33
- QO4
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Quels sont les facteurs qui influencent les prises en charge des patients ayant un trouble lié à l'usage de substances illicites en médecine générale ? Étude qualitative auprès des médecins généralistes | Résumé
Introduction : Les médecins généralistes (MG) ont à présent le droit de prescrire des traitements de substitution (TSO). Malgré tout, certains médecins refusent de la prise en charge des patients usagers de substances illicites (USI). Afin d’améliorer les soins de 1ère ligne, nous analyserons les freins et les motivations des médecins généralistes et nous verrons comment ils travaillent avec certains publics vulnérables : les femmes USI, les migrants usagers USI et les usagers de substances injectables.
Méthodes : Une étude qualitative multicentrique par des entretiens semi-dirigés de médecins généralistes travaillant en cabinet ou en centre dédié aux assuétudes ou toute autre pratique, a été menée en Belgique francophone. L’analyse qualitative a été réalisée à l’aide de la théorisation ancrée et d’une très courte analyse de discours.
Résultats : 33 médecins généralistes exerçant en Belgique francophone ont été interrogés. Quatre typologie de médecins se sont dégagées. Les MG « refus » qui ne suivaient pas les patients USI, ils avaient des représentations négatives des USI, du TSO et de sa place dans la société. Les MG « non-choix » avaient très peu d’expérience avec les patients USI et ne les prenaient pas en charge pour le volet assuétude. Ils manquent de formation sur le sujet et ont quelques représentations négatives également. Les MG inclusifs sont des MG très impliqués au niveau communautaire et aux pratiques médicales variées, ils prennent en charge le volet assuétude et prescrivent des TSO mais n’en font pas une pratique exclusive. Quant aux MG engagés, ils sont impliqués dans un combat pour une amélioration des soins des USI, et prescrivent beaucoup de TSO. Les freins à la prise en charge sont une vision paternaliste du patient, un manque de vision bio-psycho-sociale, un manque de formation et des représentations négatives
Conclusion : Notre étude a permis de déceler quatre typologies de médecins en fonction de leur degré de prise en charge des patients USI : les MG « refus », « engagés », « inclusifs » et « non choix ». Ils avaient chacun leur représentation des USI leur philosophie de soins et leur parcours professionnel. L’adaptation aux profils spécifiques d’USI ne se faisait que chez les médecins qui prenaient en charge ces patients. Les freins à la prise en charge assuétude sont les représentations, le manque de formation « holistique » sur le sujet, et la collaboration entre tous les intervenants.
Mots-clés : Usagers de substances illicites, médecine générale, femmes, migrants, usager de substance par injection
| Hafid - Imane | Université libre de Bruxelles | | P19 - QS41
- QC1
- QP3
- QC42
- 63.000 | |
La consultation préconceptionnelle The preconception consultation | Dans une optique d’amélioration de la qualité des soins et donc d’amélioration de la prévention notamment préconceptionnelle, ce travail tente de répondre à deux interrogations à l’aide d’une étude qualitative basée sur l’entretien semi-dirigé de 13 médecins généralistes et d’une étude quantitative grâce à la participation de 882 patients à un questionnaire diffusé en ligne sur les réseaux sociaux : Quel peut être le rôle du médecin traitant dans le suivi des grossesses en particulier durant la période préconceptionnelle et conceptionnelle ? Et quels outils pourraient encourager les consultations préconceptionnelles et aider les praticiens ?
Lors de cette recherche, l’impact d’une affiche de promotion de la santé préconceptionnelle en salle d’attente ainsi que l’intérêt des médecins généralistes pour une fiche technique d’aide à la consultation préconceptionnelle ont également été investigués. L’affiche n’a finalement suscité aucune réaction de la part des patients durant les 3 mois de présentation. Par contre, l’engouement pour la fiche technique a été unanime.
Au niveau des résultats, une disparité majeure entre les hommes et les femmes participant à l’enquête en ligne apparaît et devrait faire l’objet d’investigations supplémentaires.
Les médecins généralistes se questionnent encore concernant la plus-value exacte de la prévention préconceptionnelle et la nécessité de cibler ou non une population spécifique mais s’accordent pour dire que le désir de grossesse et la grossesse constituent une opportunité immanquable pour sensibiliser leurs patients à certains sevrages par exemple tabagique et alcoolique. Les patients témoignent en effet d’une grande confiance concernant leurs questions relatives à la grossesse et la préconception envers leur médecin généraliste.
En conclusion, les généralistes sont intéressés et conscients de leur rôle dans le domaine préconceptionnel actuellement insuffisant, pour divers motifs théoriques, pratiques, législatifs et déontologiques identifiés. Les patients sont également intéressés par des conseils préconceptionnels mais peu demandeurs en pratique en l’absence de difficultés pour concevoir, comptant sur le rôle proactif des médecins généralistes, notamment concernant la prescription médicamenteuse chez les patients en âge de procréer.
Mots clés : preconception care, preconception health, preconceptional consultation, preconception counseling, prevention, general practitioner, gynecologist, conception, pregnancy, nutrition, lifestyle habits, physical activity, behaviour change, father-to-be, mother-to-be,
MeSH : preconception care
Indexation : QS11, QS41, QD41, 45, A98, QR33, QR31, QR32, QO4-préconception
Intending to improve the quality of care and therefore improve prevention, particularly for the preconception period, this research attempts to answer two questions using a qualitative study based on semi-directed interviews with 13 General Practitioners and a quantitative study based on the participation of 882 patients in a questionnaire distributed online via social networks: What role can the General Practitioner play in monitoring pregnancies, particularly during the preconception and conception periods? And what tools could encourage preconception consultations and help professionals?
During this research, the impact of a poster promoting preconception health in the waiting room was investigated. In addition, the interest of General Practitioners in a data sheet aiming to help with preconception consultations was studied. In the end, the poster did not elicit any reaction from patients during the 3 months of presentation. On the other hand, the enthusiasm for the datasheet was unanimous.
In terms of results, a major disparity between men and women participating in the online survey appears and should be further investigated. General Practitioners still question the exact added value of prevention efforts for the preconception period and the need to target a specific population or not. They agree, however, that the desire to become pregnant and the pregnancy constitute an unavoidable opportunity to make their patients aware of the need to stop smoking and drinking, for example. Patients show a great deal of confidence in their General Practitioners regarding their questions about pregnancy and preconception.
In conclusion, General Practitioners are interested in and aware of their role in the preconception field, which is currently insufficient, for various identified theoretical, practical, legislative, and ethical reasons. Patients are also interested in preconception advice but have little demand for it in practice in the absence of difficulties in conceiving, relying on the proactive role of General Practitioners, particularly concerning drug prescription in patients of childbearing age.
Key words : preconception care, preconception health, preconceptional consultation, preconception counseling, prevention, general practitioner, gynecologist, conception, pregnancy, nutrition, lifestyle habits, physical activity, behaviour change, father-to-be, mother-to-be,
| Cedrone - Melissa | Université catholique de Louvain | | QD41
- QS41
- QS11
- QR33
- QR31
- QR32
- 45.000 - A98 | |
L’activité physique dans la prise en charge du burnout, sa place au sein du Centre Médical de Proximité de Givry. Proposition d’outils de communication. | Le burnout est un syndrome résultant d’un stress professionnel chronique mal géré. La méthode de mesure « Maslach Burnout Inventory » décrit le burnout selon 3 axes : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et le manque d’accomplissement personnel.
La prévalence du burnout est en constante augmentation. Sa prise en charge est multidimensionnelle. Intégrer l’activité physique comme un élément à part entière de son traitement pourrait favoriser la rémission du burnout et réduire les risques de complications. Des outils de communication visuelle pourraient aider dans ce sens.
Au cours de cette étude d’assurance de qualité, j’ai cherché à comprendre via un questionnaire, quelle était la place de l’activité physique dans la prise en charge du burnout par les médecins du cabinet avec qui je travaille actuellement. Les résultats de cette analyse m’ont permis d’élaborer une affiche et une brochure à destination des patients.
Les résultats de la recherche de la littérature ont mis en évidence que l’activité physique permettait la réduction significative de certains symptômes du burnout et que ses effets se maintenaient dans le temps. Cependant, il manque à la littérature des études de haute qualité permettant ainsi d’aboutir à des recommandations plus précises et généralisables.
La littérature reste partagée quant à l’intérêt de l’activité physique dans la prise en charge du burnout. Cependant, ce manque de prise de position est la conséquence d’une carence évidente en études de grande qualité. L’activité physique permet la réduction de symptômes du burnout et mérite de ce fait sa place comme un élément thérapeutique à part entière.
| Frikart - Maria-José | Université catholique de Louvain | | QT3
- QD8
- QD23
- 57.005 | |
L'accompagnement en soins primaires des femmes enceintes en situation précaire en région bruxelloise | Introduction
Chaque individu a droit à la santé. L’état de santé d’une personne dépend du niveau socio-éducatif de celle-ci. Nous ne sommes pas tous égaux face aux inégalités d’après de nombreuses études.
Dans cette étude nous nous intéressons aux femmes enceintes en situation de précarité et à la manière dont les MG peuvent les accompagner durant leur grossesse. Une femme enceinte en situation précaire peut représenter une urgence médicale.
Cette étude vise à donner la parole pour recueillir, comprendre leur expérience et besoins des femmes enceintes en situation de précarité afin de développer un soutien, un trajet de soins adéquats.
Matériel et méthodes
Une étude qualitative est effectuée en soins primaires. Celle-ci a débuté par une revue de la littérature, elle s’est poursuivie par des entretiens semi-dirigés auprès de femmes enceintes en situation de précarité.
Résultats
Neuf femmes au total ont été interrogées. Elles sont âgées de dix-huit à trente-huit ans, en quasi-totalité d’origine étrangère avec une arrivée récente en Belgique. L’accès aux soins a été contrarié pour la plupart. Elles n’ont pas eu accès à un MG et à un suivi global durant la grossesse.
Elles ont en commun d’évoluer dans un contexte de vie qui les prive de supports sociaux pouvant soutenir une meilleure insertion et intégration sociale, et donc d’améliorer leur santé.
Malgré des parcours difficiles et des traumatismes, elles restent debout et arrivent à développer une forme de résilience.
Conclusion
Cette étude avec ses limites nous a permis d’effectuer un travail de terrain, d’aller vers ces femmes enceintes pour leur donner la parole et de la reconnaissance. Elles ont besoin d’être entendues et certaines proclament leur droit à la santé.
Une femme enceinte en situation de précarité doit attirer l’attention du MG. En plus des questions cliniques, il s’agit de prendre en compte leur environnement social afin de soutenir la densification du tissu relationnel.
Si le MG porte un regard positif sur ces femmes, il peut repérer des facteurs internes de résilience et devenir lui-même un support de résilience à travers un travail pluridisciplinaire et en réseau.
Il serait donc intéressant de développer encore plus de formation pour les (futur.e.s) médecins qui relie la question sociale, les modalités de résilience et leurs conséquences sur la santé. | Doris - Kabore | Université libre de Bruxelles | | W78 | |
FACTEURS PRÉDICTIFS DE NON-CONTRÔLE DE L’ASTHME CHEZ L’ADULTE : IDENTIFIER POUR MIEUX TRAITER EN MÉDECINE GÉNÉRALE – UNE ÉTUDE DE LA LITTÉRATURE | Introduction : L’asthme non contrôlé représente un fardeau, tant par la diminution de la qualité de vie des patients concernés que par les coûts directs et indirects qu’il engendre. Une des manières d’améliorer le contrôle de l’asthme consiste à identifier les facteurs qui impactent ce contrôle pour ensuite essayer de corriger ceux qui sont modifiables.
Objectif : Identifier les facteurs prédictifs de non-contrôle asthmatique chez l’adulte afin de pouvoir corriger ceux qui sont modifiables, et ainsi améliorer le contrôle de la maladie asthmatique.
Méthode : Réalisation d’une revue systématique et critique de la littérature par interrogation de la base de données Medline via OVID, avec sélection des articles selon des critères prédéfinis parmi ceux publiés ces cinq dernières années.
Résultats : 34 articles ont été retenus et analysés. En raison des disparités méthodologiques entre ces études, il résulte un manque d’homogénéité quant aux résultats. En effet, seuls trois facteurs prédictifs de non-contrôle asthmatique semblent faire l’unanimité, ou la quasi-unanimité, dans les études qui les ont étudiés : le manque d’adhérence au traitement, les erreurs quant à l’utilisation des inhalateurs et le tabagisme.
Conclusions : Des études supplémentaires sont nécessaires afin de préciser nos connaissances dans ce domaine de santé publique majeur. Idéalement, ces études devraient revêtir la forme d’études randomisées contrôlées, avec des échantillons plus grands, couvrir des périodes plus longues, et uniformiser leur méthodologie. | Gouzou - Lionel | Université de Liège | | QT33
- R96 - QC14
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Dépistage et prise en charge de l'ostéoporose masculine : état des connaissances des médecins généralistes de la région verviétoise | Introduction : Les hommes ostéoporotiques sont inévitablement à risque de fractures de fragilité. Celles-ci ont un impact considérable au niveau de la qualité de vie et entrainent une majoration du risque de mortalité. Par ailleurs, le coût socio-économique lié aux fractures est non négligeable. L’objectif de ce travail est d’analyser l’attitude des médecins généralistes de la région verviétoise face au dépistage et à la prise en charge de l’ostéoporose masculine et de la confronter aux recommandations actuelles.
Méthodologie : Une revue de la littérature a permis d’élaborer un guide d’entretien pour l’étude qualitative. Celle-ci a été menée auprès de médecins généralistes de la région verviétoise moyennant des entretiens semi-dirigés. Les entrevues ont commencé par une question sur leur pratique de dépistage chez les hommes en général. Ensuite, le sujet de l’ostéoporose masculine a été approfondi en parcourant différentes questions.
Résultats : Nous avons réalisé douze entretiens abordant les thèmes suivants : le dépistage en général chez les hommes, le dépistage de l’ostéoporose et comment y procéder, le bilan lors du diagnostic, le traitement, le suivi ainsi que la compliance au traitement. Il en ressort que l’ostéoporose masculine ne fait pas partie des dépistages systématiques par manque de sensibilisation et de connaissance. Les complications pouvant en découler sont pourtant connues par certains médecins. Nous mettons en évidence certaines lacunes concernant les outils d’aide au diagnostic, le bilan étiologique, les mesures thérapeutiques et le suivi.
Discussion : Les différentes recommandations ne s’accordent pas sur une seule pratique de dépistage. En Belgique, on propose d’utiliser un outil calculant le risque de fracture, mais sans préciser de seuil correspondant à un risque élevé de fracture. Concernant la prise en charge thérapeutique, il serait intéressant de mener davantage d’études auprès des hommes pour évaluer l’efficacité antifracturaire des traitements.
Conclusion : L’ostéoporose masculine est certainement sous-diagnostiquée et sous-traitée. Il est donc important de sensibiliser tant les médecins généralistes que les patients. Des recommandations plus claires seraient également favorables à une meilleure prise en charge. | Beckers - Emilie | Université de Liège | | L95 - QC21
- 31.003 | |
"Mes patients"? "Nos patients"? Quelle est la vision des médecins généralistes de la province de Liège au sujet de la titularisation des patients ? | Introduction
La pratique de groupe apporte de nombreux avantages à la médecine générale. Cependant, elle peut également réduire la continuité personnelle des soins. La titularisation peut permettre de pallier ce manque de continuité des soins. Or, la littérature sur le sujet se fait rare. Que pensent les médecins généralistes en région liégeoise de la titularisation des patients en pratique de groupe ?
Méthode
Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de médecins travaillant en groupe dans la région de Liège.
Résultat
Dix entretiens ont été réalisés avant d’obtenir une saturation des réponses.
Divers moteurs, freins, bénéfices et inconvénients de la titularisation ont été relevés.
Par ailleurs, plusieurs pistes de réflexion sur la pratique de la médecine générale ont également été évoquées.
Conclusion
A travers ces entretiens, plus que d’apporter des réponses partielles aux questions que l’on pourrait se poser sur les facteurs influençant la titularisation en médecine générale de groupe, ce travail de fin d’étude aura aussi permis de soulever diverses questions et pistes de réflexions sur la pratique de la médecine générale, permettant aux médecins de demain d’enrichir leur pratique et leurs relations avec leurs patients.
| Galet - Arnaud | Université de Liège | | QD12
- QD25
- QR31
- QS11
- QS41
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La médecine esthétique en Belgique francophone : analyse d'une demande d'information de la part des patients en cabinet de médecine générale | Contexte:
L’homme a toujours cherché à s’embellir. De nos jours, la science se joint à cette
quête. La médecine esthétique est une médecine contemporaine et neuve. Avant de
s’interroger sur la position à adopter en tant que médecin généraliste face à cette
nouvelle tendance, il est opportun de dresser un état des lieux. La population belge
francophone connaît-elle la médecine esthétique ? Est-elle désireuse d’obtenir des
informations la concernant auprès de leur médecin traitant ?
Objectif:
La médecine esthétique est en plein essor. L’objectif de ce travail consiste à analyser
la demande d’informations à ce sujet, venant de la patientèle francophone belge,
auprès de leur médecin traitant (MT).
Méthode:
Il s’agit d’une étude mixte exploratoire. Elle est basée sur deux supports : une
recherche et une analyse bibliographie ET un questionnaire auto-administré composé
de 15 questions. Elle mélange résultats quantitatifs et qualitatifs.
L’enquête s’est déroulée sur une période de 7 jours, et a permis de récolter 370
réponses qui ont été dépouillées, étudiées et analysées sur base statistique et/ou
compréhensive.
Résultats:
Les résultats sont issus du questionnaire de 15 questions. Les questions ouvertes ont
été objectivées et/ou traduites en résultats statistiques.
Les principaux résultats à retenir sont :
- Environ 63 % des répondants ont déjà entendu parler de la médecine
esthétique.
- 25 % des répondants ne connaissent pas la différence entre médecine
esthétique et chirurgie esthétique.
- 83% des répondants considèrent que c’est du devoir du médecin généraliste
de savoir informer ou de référer à un spécialiste pour des questions esthétiques
et 81% des personnes estiment que les actes médicaux esthétiques doivent
être réalisés par des médecins.
Conclusions:
Les résultats de cette enquête confirme qu’il existe une demande d‘information de la
patientèle francophone de Belgique, au sujet des applications de la médecine
esthétique, auprès des médecins traitants.
Mots clés:
Médecin esthétique, médecine anti-âge, médecin généraliste, motivation, demande,
ME chiffres, éthique, information. | Dedry - Florence | Université catholique de Louvain | | QC14
- QD12
- QP42
- QE2
- QR33
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L’initiation et le suivi du traitement hormonal d’affirmation de genre en médecine générale : Analyse mixte d’une cohorte de patient·e·s et recommandations pour la pratique clinique | Introduction : l’accès au soin des personnes transgenres est mauvais, en raison notamment d’un manque de formation des soignant·e·s. Ces difficultés exacerbent les disparités de santé qui les touchent et les empêchent de bénéficier de soins de qualité, qu’ils soient généraux ou trans-spécifiques. Le traitement hormonal d’affirmation de genre (THAG) fait partie de ces soins trans-spécifiques et permet d’améliorer le bien-être des personnes qui en ont besoin. Malheureusement, peu de médecins entreprennent ce genre de traitements. L’objectif de ce TFE est donc de présenter un retour d’expérience ainsi que des recommandations dans l’espoir que davantage de généralistes se sentent en mesure de suivre des patient·e·s transgenres et contribuent ainsi à les lier au soin.
Méthodologie : j’ai mené une étude rétrospective avec une analyse mixte par conversion à partir des dossiers médicaux des patient·e·s pour lesquel·le·s j’ai initié un THAG dans ma pratique clinique. Les informations démographiques et les valeurs de laboratoire aux différentes consultations ont été extraites des dossiers informatiques afin d’être synthétisées et analysées. Les informations relatives au coming out, au soutien social, aux démarches de préservation de la fertilité et aux besoins en termes de soins d’affirmation de genre ont été codées en variables quantitatives à partir des notes de consultation pour être examinées.
Résultats : les données de 26 patient·e·s suivi·e·s pendant une durée médiane de 6 mois depuis l’instauration du THAG ont été étudiées. Il s’agit d’un échantillon composé d’une population jeune, dotée d’une grande mobilité géographique, aux besoins variés en termes de soins trans-affirmatifs et bénéficiant d’un bon soutien social en général. En outre, l’application des guidelines sur le THAG dans un contexte de médecine générale a permis d’obtenir des résultats satisfaisants au niveau des valeurs de laboratoire.
Conclusion : ce TFE contribue à montrer que l’instauration d’un THAG peut faire partie des compétences des médecins généralistes et que proposer des soins trans-spécifiques en première ligne comporte des avantages pour les patient·e·s, par rapport aux centres hospitaliers. Il souligne également l’importance d’offrir des soins de qualité dans un cadre trans-affirmatif pour contribuer à améliorer le bien-être des personnes transgenres.
| Ouafik - Maxence | Université de Liège | | 34.004 - QD22
- QC24
- Z10 - QP2
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Répercussions d'une information sur les perturbateurs endocriniens donnée à des femmes enceintes - Etude prospective interventionnelle avec analyse qualitative des données | Contexte
Les recommandations concernant les mesures d’éviction des PEC (perturbateurs endocriniens chimiques) sont de plus en plus nombreuses. On remarque cependant qu’elles ne sont pas mises en pratique. Une explication pourrait être la difficulté d’application qu’elles impliquent.
Méthodologie
J’ai donc réalisé une étude prospective interventionnelle chez 12 femmes enceintes. Elles ont reçu une courte information sur le sujet. Quelques semaines plus tard, un entretien semi-dirigé était prévu afin d’évaluer avec elles les conséquences de cette information dans leur quotidien. J’ai réalisé une analyse qualitative des données ainsi obtenues.
Résultats
Les difficultés pratiques sont nombreuses. Ces recommandations ont également provoqué de nombreuses réactions chez les participantes : culpabilité, acceptation de ses limites, questionnement sur ses responsabilités… L'impact de l’entourage joue un rôle primordial dans la réussite de la mise en pratique de ces mesures d’éviction. D’autres facteurs influencent également l’éviction des PEC : le vécu des participantes, leurs motivations, leurs priorités, leurs connaissances, la place du conjoint, la position du monde médical, etc.
Conclusion
L’éviction des PEC ne peut être réduite à un problème pratique. Les répercussions chez les femmes enceintes sont beaucoup plus larges. Une information ciblée des populations à risque semble intéressante, mais insuffisante vu l’impact important de l’entourage dans la réussite de la mise en pratique de ces recommandations.
Les PEC étant ubiquitaires, leur éviction ne peut être réduite à un choix ou une volonté personnelle. C’est toute la société qui est concernée. Les médecins généralistes et les gynécologues ont une place importante à prendre en termes de prévention de la santé, via une information ciblée et pratique pour les patients. Cependant, ils n’y arriveront pas sans le soutien de mesures efficaces prises au niveau national ou, idéalement, européen.
| Braeckman - Anne-Laure | Université catholique de Louvain | | QD41
- QR31
- QR325
- QH1
- W78 | |
L’inertie thérapeutique dans la prise en charge du diabète de type II non insulino-requérant : opinion des médecins généralistes | Introduction : L’inertie thérapeutique touche pas moins de la moitié des patients souffrant de diabète de type II pouvant entrainer de nombreuses complications malgré l‘élaboration de guidelines. L’objectif de cette recherche visait à explorer l’inertie thérapeutique dans la prise en charge du diabète de type II non insulino-requérant, à travers le discours de médecins généralistes du Hainaut occidental, en questionnant leurs pratiques, afin d’en dégager des causes éventuelles et des pistes d’amélioration.
Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude qualitative par le biais de 8 entretiens semi-directifs de médecins généralistes en province du Hainaut occidental dont les 2 thèmes principaux abordés étaient l’inertie thérapeutique et les nouvelles recommandations de traitement du diabète de type II.
Résultats : nous avons mis en évidence plusieurs causes. Des causes liées au patient dont la non-adhérence liée à un manque d’intérêt, aux mauvaises connaissances de la maladie, une polymédication, une peur d’effets secondaires. Le médecin était également responsable d’une partie de l’inertie par la présence d’une lassitude influencée par une manque de temps et des demandes concourantes, un manque d’organisation, des recommandations parfois non respectées. Finalement le système de soins santé a également sa part de responsabilité de par un système administratif trop lourd, un accès difficile au soin de santé de 2ème ligne, une difficulté de communication avec les spécialistes, une mauvaise lisibilité des recommandations.
Conclusion : l’inertie thérapeutique est bien présente dans le diabète de type II et chacun a sa part de responsabilité mais elle ne doit pas être confondue avec l’inaction appropriée. Plusieurs éléments de solution ont été proposés afin de la limiter le plus possible. | Bonnet - Florianne | Université libre de Bruxelles | | 45.001 - 45.002 - 45.011 - 46.000 | |
La place de la nutrition dans la consultation d'addictologie | Introduction : La nutrition est un problème de santé récurrent chez les personnes
consommatrices de substances. De multiples facteurs de risque de malnutrition ont été
énoncés, tel l’effet anorexigène de certaines substances, une mauvaise dentition, une rupture
de style de vie, une qualité et quantité moindre des repas consommés ainsi qu’une altération
de l’absorption des aliments. Cependant il existait un manque d’études dans la littérature
scientifique à ce sujet en Belgique. Une étude d’évaluation de l’abord de la nutrition a été une
étape préalable et essentielle afin de comprendre les différents freins éventuels à son
implémentation en consultation d’addictologie
Il s’agit de la première étude réalisée sur le sujet en Belgique.
Matériel et Méthodes : Les critères d’inclusion reprenaient le fait d’être un professionnel de la
santé de type médecin, infirmier(e), psychologue ou assistant(e) social(e) prenant en charge
les personnes consommatrices de substances majeures qui se définissaient par une
consommation actuelle ou passée, le suivi d’un traitement de substitution ou en sevrage.
Deux questionnaires ont été élaborés et distribués en version papier ainsi qu’en ligne pour les
professionnels de la santé.
Ils reprenaient des données socio-démographiques, le profil de consommation des substances,
l’évaluation de l’abord du poids et de l’alimentation en consultation ainsi que les stratégies à
mettre en place pour favoriser la nutrition chez le patient. Des entretiens semi-dirigés ont été
conduits, majoritairement par visioconférence, avec différents professionnels de la santé.
Résultats : 30 professionnels de la santé et 11 personnes consommatrices de substances ont
été inclus dans l’étude. 5 entretiens semi-dirigés ont eu lieu. 26,7% des professionnels de la
santé n’abordaient pas la nutrition et 20% étaient indécis alors que la majorité préconisait un
abord systématique. Les raisons évoquées étaient le manque d’outils et de formation des
médecins à la nutrition, l’estimation que la nutrition n’était pas une priorité, l’absence
d’intérêt de la part du patient, l’oubli ainsi qu’un manque de temps. Aucun patient n’a
constaté de perte de poids au cours des 6-12 derniers mois et plus de la moitié n’ont pas parlé
de l’alimentation en consultation.
Conclusion : Notre étude a démontré l’importance de la nutrition en consultation d’addictologie
qui s’inscrit dans une approche globale du patient.
Malgré un risque majoré de malnutrition avec la consommation de psychostimulants, d’opiacés
ou d’alcool, le taux de malnutrition chez leurs patients consommateurs était inconnu par la
moitié des professionnels de santé. Ceci confirme la nécessité à former ces derniers en matière
de nutrition afin de dispenser des conseils alimentaires adéquats et de sensibiliser les patients à
l’impact de la nutrition dans le traitement de l’addiction. | Deneumoustier - Florence | Université libre de Bruxelles | | QC14
- P19 - QP51
- QR33
- QS4
- T08 - QO4
- T91 | |
Des médecins généralistes face à la solitude de leurs patients adultes: recherche qualitative auprès de médecins généralsites exerçant dans la région de Charleroi | Introduction : Les confinements liés à la pandémie de Covid 19 ont fait surgir les effets néfastes sur la santé de la solitude et de l’isolement social. La littérature démontre une forte association entre la solitude, l’isolement social et la mortalité ainsi qu’une association avec la santé mentale, la santé cardiovasculaire et toute une série d’autres morbidités. Le but de cette étude est d’analyser l’expérience des médecins généralistes vis-à-vis de la solitude de leurs patients adultes.
Méthode : Une étude qualitative basée sur des interviews semi-dirigées a été réalisée auprès de 7 médecins généralistes de la région de Charleroi. Quatre thèmes ont été abordés : les connaissances sur le sujet de la solitude et ses impacts sur la santé, la détection de la solitude, sa prise en charge et le sentiment des répondants face à cette réalité ainsi que la place du médecin généraliste dans cette problématique. Les résultats ont été traités selon une analyse inductive.
Résultats : Les 7 participants à l’étude varient en termes de sexe, d’âge, d’années et de type de pratique, ainsi que de type de patientèles. Leurs réponses peuvent être structurées en trois parties : d’abord les patients et le sentiment de solitude, ensuite le médecin et enfin la relation patient-médecin.
Discussion : Les médecins de la région de Charleroi, interrogés dans cette étude, identifient la solitude des patients comme un phénomène complexe et évoquent différentes solutions en termes d’intervention. Ils expérimentent la solitude du patient comme un sentiment aux causes variées, auto-entretenu et impactant l’utilisation des soins. Ils perçoivent le médecin généraliste comme acteur central ayant besoin de temps, de soutien et de réflexion sur sa pratique. Ils relèvent dans la relation patient-médecin un déficit de détection et la nécessité d’une prise en charge proactive et singularisée.
Conclusions : Les divers enjeux énoncés dans cette étude invitent à revoir les moyens de détection de la solitude, à réfléchir sur comment améliorer l’organisation de travail des généralistes et réduire leur charge de travail par exemple via le développement de plus de structures prenant en charge spécifiquement la solitude. La personnalisation des solutions et la participation du patient à l’élaboration de celles-ci ont semblé essentielles. Les activités de groupe, l’intervention de paramédicaux et bénévoles à domicile, la majoration du suivi médical, l’insertion dans une communauté, le renvoi vers des psychologues cliniciens, l’apport de certaines nouvelles technologies et l’aide logistique de la famille sont tous des voies d’actions proposées par cette étude.
| Jaminon - fanny | Université catholique de Louvain | | A98 - QC14
- QD12
- QD22
- QP2
- QR31
- QS41
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Dépistage des infections sexuellement transmissibles chez les patient·e·s LGBTQI+. | Introduction : Il est démontré que la population LGBTQI+ subit des discriminations en ce qui concerne l’accès aux soins de santé. En outre, ces patient·e·s sont plus à risque de développer certaines certaines pathologies.
Objectifs : L’objectif de ce TFE est d’identifier quelles sont les différences dans le dépistage des IST entre une population hétérosexuelle cis-genre et la population ne se retrouvant pas dans cette catégorie. Un des objectifs secondaires est d’évaluer la connaissance des médecins généralistes dans ce domaine.
Méthodes : Ici, une étude quantitative par questionnaire a été préférée. Pour ce faire, un questionnaire en ligne évaluant les connaissances des médecins généralistes à ce sujet a été envoyé.
Résultats : Dans la plupart des cas, les médecins généralistes interrogé·e·s trouvent qu’iels sont à l’aise face au dépistage des IST de manière générale. Iels le sont par contre moins face à la santé sexuelle des LGBTQI+. Dans la tendance des prescriptions biologiques, il semble que beaucoup de médecin prescrivent des dépistages similaires pour les patient·e·s hétérosexuels et les FSF. Le dépistage des HSH comprend en plus un dépistage de l’hépatite A et des frottis PCR anaux ou de gorge.
Conclusion : Il reste encore des avancées à réaliser en termes de connaissance sur les spécifiés de la médecine générale des patient·e·s LGBTQI+. Une mise a jours des outils mis à dispositions des particien·ne·s est indispensable pour améliorer la morbi-mortalité. | Lecrenier - Camille | Université catholique de Louvain | | QR32
- QS41
- QD41
- QC2
- QP52
- X25 - Y25 - 33.000 | |
Evaluation de la qualité pédagogique du master de spécialisation en médecine générale en Belgique francophone - Etude mixte par questionnaire | Introduction
A l’heure actuelle en Belgique francophone, aucun organisme ne centralise la formation des futurs médecins généralistes. Cette tâche revient aux facultés, chacune d’elle a son propre programme de cours et son propre profil d’enseignement. Il existe un consensus établi par la WONCA qui définit la discipline de médecine générale – médecine de famille et décrit les compétences de bases requises pour un médecin généraliste.
L’étude se concentre donc sur la qualité pédagogique du master complémentaire dans le but d’apporter des pistes pour optimaliser la formation globale en médecine générale en Belgique francophone.
Méthodologie
La méthode utilisée est une étude mixte, quantitative et qualitative, par questionnaire auprès des assistants de 3ème année en médecine générale en Belgique francophone.
Résultats
Grâce aux trente-quatre répondant au questionnaire, nous avons observé qu’au cours de leurs stages pratiques et de leurs séminaires, plus de 70% sont d’accord avec l’acquisition des compétences de gestion des soins de santé primaires, de soins centrés sur la personne, d’aptitude spécifique à la résolution de problèmes et d’approche globale. Les compétences de l’orientation communautaire et l’adoption d’un modèle holistique ne sont en revanche pas acquises et des améliorations sont donc nécessaires. Par ailleurs, aucune des compétences n’est rencontrée dans la réalisation du travail de fin d’étude et dans les cours théoriques.
Conclusion
La littérature internationale démontre que les systèmes de santé avec des médecins généralistes qui ont un niveau de formation élevé fournissent des soins plus efficaces et plus efficients. L’évaluation régulière de la qualité pédagogique de la formation des assistants à partir d’un profil d’enseignement commun, au vu de l’obtention du même diplôme, a donc tout son sens. | Delaunois - Marie-Charlotte | Université libre de Bruxelles | | QT1
- QT13
- QS41
- QT22
- QR33
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Le dépistage du cancer pulmonaire en médecine générale par scanner thoracique de faible intensité, connaissances actuelles: revue de la littérature. | Le cancer pulmonaire est, en Belgique, le deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme et
le troisième cancer le plus fréquent chez la femme (1) avec un faible taux de survie à 5 ans
(18,1% chez les hommes et 26,8% chez les femmes) (2). Le tabac reste son facteur de risque
principal. Malgré son incidence importante et de nombreuses études sur le sujet, aucun
dépistage n’est disponible en Belgique. Aux USA, un dépistage par scanner thoracique de
basse intensité est déjà implanté au niveau national suite à la sortie de la National Lung
Screening Trial (NLST) en 2011.
Cette revue de la littérature nous permet d’avoir un premier point de vue sur les différentes
études originales publiées en occident. Le résultat final de la recherche a donné onze études
cliniques dont neuf qui sont randomisées (ECR) et une qui ne l’est pas ainsi qu’une étude
observationnelle prospective. Nous avons également obtenu une étude statistique de coût et
une méta-analyse de deux ECR.
Le premier objectif de ces travaux a été de définir la population à risque à dépister via
différents critères (âge, histoire oncologique et tabagique, capacité physique, etc.). Ensuite les
auteurs ont dû réaliser un protocole de dépistage par scanner thoracique de faible intensité,
en définir la fréquence de dépistage, les critères de positivité et déterminer le suivi à réaliser.
Seulement deux études obtiennent une diminution significative de la mortalité au sein de
l’ensemble de leur population interventionnelle : l’étude NLST (RR 0,80) et l’étude NELSON
(RR 0,76) (4,6). L’étude LUSI a également montré une diminution de la mortalité par cancer
pulmonaire mais uniquement chez les femmes (13). Le Number Needed to Treat (NNT) le plus
favorable pouvait être calculé dans l’étude NELSON à 131 (6).
Malgré tout, des inconnues sont encore présentes, notamment concernant le coût de
l’implantation d’un tel programme dans nos régions (20). De larges études européennes sont
encore en cours en 2022 afin de répondre aux questions laissées en suspens (21). | Wauthier - Alexandre | Université catholique de Louvain | | R84 - 31.003 - 41.012 | |
Prévention secondaire de l’entorse latérale de cheville en médecine générale - Une revue narrative de la littérature | Introduction : Le médecin généraliste a un rôle important dans la promotion de la santé par le sport et le maintien en bonne santé de la population sportive. Parmi les blessures sportives les plus fréquentes, l’entorse de cheville occupe une des premières places. Ce travail interroge la littérature actuelle afin de mettre en évidence les possibilités de prévention secondaire de l’entorse de cheville.
Méthode : Ce travail se base sur une revue narrative de la littérature entre 2007 et 2022 portant sur la prévention secondaire de l’entorse latérale de cheville. La recherche est effectuée dans la base de donnée Medline via Ovid. Sept articles ont été sélectionnés.
Résultats : Les deux méthodes de stabilisation externe ayant prouvé leur efficacité sont le taping de cheville et l’attelle de cheville. La rééducation proprioceptive apporte une efficacité significative mais moins importante que l’attelle. Elle n’a pas été comparée au taping. Aucune autre méthode n’a prouvé d’efficacité à ce stade.
Discussion : Plusieurs protocoles de rééducation proprioceptive de durée et d’intensité variable sont proposés dans la littérature mais aucun n’est comparé directement et aucun ne peut donc être défini comme supérieur. La réalisation de ces exercices est en général effectuée par un professionnel mais il existe des protocoles à réaliser par le patient seul et aucune différence significative n’existe en terme d’efficacité entre ces modalités. Bien qu’aucune recommandation claire ne ressorte de ces articles, il semble judicieux de proposer une combinaison de revalidation proprioceptive associée à une méthode de stabilisation externe de la cheville. | Dufoing - Gautier | Université de Liège | | L77 - QC14
- QD42
- QS41
- QT33
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Projet de dépistage de la fibrillation auriculaire en médecine générale atrial fibrillation screening project in general practice | Introduction
La Fibrillation auriculaire (FA) est l’arythmie cardiaque la plus prévalante dans la population mondiale. En raison de l'augmentation de la morbidité, de la mortalité, du risque d'accident vasculaire cérébral et de la réduction de la qualité de vie, un diagnostic précoce est nécessaire afin d’induire une réduction des complications et des coûts associés. L’objectif de cette étude vise à recueillir plus d’informations sur la faisabilité et l’efficacité du dépistage en médecine générale par l’utilisation d’un appareil 1L-ECG (one lead ECG) .
Méthode
Etude prospective de dépistage de la fibrillation auriculaire en milieu de médecine générale par 13 médecin généraliste avec l’appareil 1L-ECG AliveCor KardiaMobile sur une patientèle fréquentant les cabinets de médecine générale et nécessitant des visites à domicile. Statistiques essentiellement descriptives des données démographiques et des facteurs de risques associés à la fibrillation auriculaire.
Résultats
Les données d'un total de 2017 sujets ont été analysées après dépistage. Parmi les sujets dépistés 170 ont présenté une FA, avec une prévalence globale de 8,5% [IC à 95 % entre 7,2 % et 9,6 %] . Chez ces participants, les facteurs de risque les plus prévalants sont l’hypertension (86 %) et l’âge >75 ans (73,2 %). Un risque thromboembolique élevé a été enregistré chez 168 participants (99%) . L’appareil 1L-ECG a permis d’identifier 59 nouveaux patients en FA [IC à 95 % entre 2,5 % et 3,3 %] . Les facteurs associés à la survenue de la FA étaient l’âge de 65 à 74 ans (p 0,001) , l’âge ≥75 ans (p 0,0002) et l’existence d’un accident vasculaire cérébral antérieur (p 0,03).
Conclusions
Dans ce dépistage, la prévalence de la FA était de 8,5%. Un nombre significatif de nouveaux cas de FA dont la majorité étaient à haut risque thromboembolique. Les appareils portatifs 1L-ECG pourraient donc jouer un rôle dans le dépistage de la population générale et de cohortes sélectionnées, en relation avec les facteurs de risque concomitants de FA. Introduction
Atrial fibrillation (AF) is the most prevalent cardiac arrhythmia in the world population. Because of the increased morbidity, mortality, risk of stroke, and reduced quality of life, early diagnosis is necessary to induce a reduction in complications and associated costs. The objective of this study is to gather more information on the feasibility and effectiveness of screening in general practice using a 1L-ECG (one lead ECG) device.
Method
Prospective study of screening for atrial fibrillation in general practice by 13 general practitioners with the AliveCor KardiaMobile 1L-ECG device on a patient population attending general practices and requiring home visits. Mainly descriptive statistics of demographics and risk factors associated with atrial fibrillation.
Results
Data from a total of 2017 subjects were analyzed after screening. Of the screened subjects 170 had AF, with an overall prevalence of 8.5% [95% CI 7.2% to 9.6%] . In these participants, the most prevalent risk factors were hypertension (86%) and age >75 years (73.2%). High thromboembolic risk was recorded in 168 participants (99%) . The 1L-ECG device identified 59 new patients with AF [95% CI between 2.5% and 3.3%] . Factors associated with AF occurrence were age 65 to 74 years (p 0.001) , age ≥75 years (p 0.0002) and previous stroke (p 0.03) .
Conclusions
In this screening, the prevalence of AF was 8.5%. A significant number of new AF cases, the majority of which were at high thromboembolic risk. Thus, 1L-ECG handheld devices may have a role in screening the general population and selected cohorts in relation to concomitant risk factors for AF.
| Paulet - Laura | Université libre de Bruxelles | | 31.003 - K78 - K80 - QD41
- QR2
- QD41
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La Place du Dépistage de la Maladie Coeliaque en Médecine Générale | Introduction : La prévalence de la maladie coeliaque est à la hausse depuis ces dernières années en raison de l’occidentalisation des régimes alimentaires dans le monde. Quelles sont les connaissances des médecins traitants de la maladie coeliaque et de ses conséquences sur la santé ? La coeliaquie représente une part non négligeable des pathologies pouvant être rencontrées en médecine de première ligne. Une analyse des connaissances des médecins de première ligne et leur avis concernant son dépistage paraissent intéressants.
Méthode : Nous avons analysé le niveau de connaissance global des médecins généralistes belges concernant la maladie coeliaque et leur avis concernant le dépistage dans la population générale. Ce travail est réalisé sous la forme d’une étude qualitative menée par des entretiens semi-dirigés. Les données ont été codées et analysées de manière thématique. Après avoir exposé au médecin les arguments scientifiques retrouvés dans la littérature à propos d’un éventuel dépistage de masse, celui-ci a émis son avis personnel sur le sujet avec des données actualisées.
Résultats et Conclusion : La majorité des soignants ignore réellement la prévalence et les complications graves de la maladie coeliaque. Les médecins sont principalement en défaveur d’un dépistage de masse en raison d’un coût imaginé comme étant trop élevé et du manque de données concernant l’évolution naturelle de la maladie. Le dépistage de sous-groupes de patients bien définis (antécédents familiaux au premier degré et présence de maladies auto-immunes fréquemment associées) semble être une option envisageable pour les généralistes.
| Peetermans - Nicolas | Université catholique de Louvain | | 31.003 - A98 - QD41
- QS41
- D99 - QR31
- QT33
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Les besoins en communication dans le cadre de la médecine générale: proposition de l'approche par la communication non violente Communication needs in the context of general medicine: nonviolent communication approach proposal | Introduction : La communication fait partie des compétences fondamentales du médecin généraliste : manifester de l’empathie a des bénéfices thérapeutiques reconnus. La communication non violente est un outil favorisant une écoute et communication empathique.
Objectif : Le but de cette recherche a été d’approfondir les besoins en communication dans le contexte de la médecine générale, notamment via l’analyse des attentes, bénéfices et limites éventuelles de l’usage de la communication non violente.
Méthode : Cette étude qualitative s’est basée sur des entretiens semi-dirigés réalisés entre février et mars 2022 auprès de médecins généralistes de la province du Luxembourg.
Résultats : Quatorze entretiens ont été analysés. Les critères d’une bonne communication évoqués sont : le choix du praticien, la collaboration, la confiance, la compréhensibilité, l’empathie, la connaissance de soi et l’auto-empathie, l’écoute, la capacité à recentrer le dialogue, la disponibilité et la posture d’écoute. Les difficultés mentionnées sont : les barrières propres du patient et du professionnel, les différences de cultures et de langues, les préjugés, la surcharge de travail, l’environnement et le contexte émotionnel. La communication non violente est vue comme un outil pratique et adaptable aux consultations. Les autres bénéfices énoncés sont une aide pour l’écoute empathique, l’assertivité, la structure des entretiens, le désamorçage de conflit et la prise de conscience de ses propres émotions. Les principales limites évoquées sont le temps et l’énergie à investir.
Discussion : La communication est primordiale en médecine générale et influence les résultats thérapeutiques de façon directe ou indirecte. Nombreux médecins ne se sentent pas suffisamment formés à la communication. Les avantages de l’usage de la communication non violente ont été approfondis dans la littérature. Différentes pistes sont intéressantes à évoquer pour approfondir le sujet. Introduction: Communication is one of the fundamental skills of the general practitioner: showing empathy has recognized therapeutic benefits. Nonviolent communication is a tool that promotes empathetic listening and communication.
Objective: The aim of this research was to deepen the communication needs in the context of general medicine, in particular through the analysis of the expectations, benefits and possible limits of the use of nonviolent communication.
Method: This qualitative study was based on semi-structured interviews carried out between February and March of 2022 with general practitioners in the province of Luxembourg.
Results: Fourteen interviews were analyzed. The criteria for good communication mentioned are: the choice of practitioner, collaboration, trust, comprehensibility, empathy, self-knowledge and self-empathy, listening, the ability to refocus the dialogue, availability and listening posture. Difficulties cited are: patient's and professional's own barriers, differences in cultures and languages, prejudices, work overload, environment and emotional context. Nonviolent communication is seen as a practical and adaptable tool for consultations. The other recognized benefits are an aid for empathic listening, assertiveness, the structure of interviews, the defusing of conflict and the awareness of one's own emotions. The main limits mentioned are the time and energy to be invested.
Discussion: Communication is essential in general medicine and influences therapeutic results directly or indirectly. Many general practitioners do not feel sufficiently trained in communication. The benefits of using nonviolent communication have been extensively researched in the literature. Different ideas are interesting to evoke to deepen the subject. | Clermont - Séverine | Université de Liège | | QO4
- QD12
- QS41
- QR31
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Abord de la discussion sur le projet de soins planifié et anticipé avec des résidents de maison de repos et de soins dans la région de Binche. Une approche qualitative via des entretiens semi-dirigés. | Contexte :
Alors que le projet de soins personnalisé et anticipé prend de plus en plus d’importance dans notre pays où on veille au respect des patients jusqu’à leur dernier souffle, les médecins généralistes sont souvent réticents à l’idée de parler des soins de fin de vie car il existe de nombreux freins à la discussion. Nous avons voulu savoir quel était le ressenti des patients après rédaction d’un projet de soins personnalisé et anticipé et connaitre leurs attentes envers leur généraliste afin de faciliter l’initiation de ces discussions dans le futur.
Matériel et méthodes :
12 résidents issus de 4 maisons de repos et de soins de la région binchoise et répondant aux critères de sélection (N’ayant jamais rédigé de projet de soins personnalisé et anticipé avec leur médecin généraliste ; ayant un MMSE ≥ 26/30; sachant lire, écrire, comprendre et parler le français; sans aucun lien thérapeutique préétabli) ont été retenus. Le recrutement a eu lieu avec l’aide des infirmières-chefs qui nous ont fourni une liste des résidents correspondant aux critères d’inclusion. L’étude s’est déroulée en mars 2022 via des entretiens semi-dirigés avant d’être analysée par théorisation ancrée.
Résultats :
Les patients ne connaissaient pas ou très peu le projet de soins personnalisé et anticipé mais étaient intéressés de pouvoir partager à ce sujet avec leur médecin généraliste. Les réactions après rédaction du projet de soins personnalisé et anticipé étaient majoritairement optimistes. Le moment idéal a été fixé, pour la plupart, avant la réception d’un diagnostic vital ou à l’entrée en maison de repos (et de soins). Les patients préféraient ne pas impliquer leur famille durant le moment de prise de décision mais souhaitaient les informer de leurs choix. Ils aimeraient que les médecins soient plus investis dans les discussions à propos des soins de fin de vie.
Conclusion :
La majorité des patients affirment qu’ils préféreraient initier eux-mêmes la conversation avec leur médecin généraliste. Il serait intéressant de leur donner des outils pour qu’ils puissent entamer une réflexion sur leur projet de soins de fin de vie afin d’en parler avec leur médecin généraliste quand ils se sentent prêts. D’autres patients préfèrent attendre que leur médecin généraliste entame la conversation. En connaissant le ressenti des patients, cela permet d’atténuer les freins préconçus du médecin au moment d’aborder ce sujet et d’éviter de repousser le moment de la discussion. Idéalement, chaque patient devrait disposer d’un Projet de Soins Personnalisé et Anticipé dans son Dossier Médical Informatisé ou sur e-Health.
| Crevieaux - Julie | Université libre de Bruxelles | | 48.001 - QC15
- QD12
- QP3
- QR31
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Evaluation du modèle TIME dans la prise en charge des plaies en médecine générale dans la région Wallonie-Bruxelles, en 2022. Evaluation of the TIME model in the management of wounds in general practice, in the Wallonia-Brussels region, in 2022. | Introduction : le modèle TIME est un outil recommandé en Belgique depuis 2015 par le centre belge d’information de pharmaco thérapeutique. Le TIME permet l’évaluation de la plaie et aide à la prise en charge de plaie et le choix du pansement adapté. Il a été prouvé qu’utiliser un outil commun entre les intervenants favorisait la communication, la prise en charge et la guérison des plaies chroniques.
Objectif : ce travail a pour but de répondre à la question suivante : « quelle est la proportion d’utilisateurs de l’outil TIME pour la prise en charge des plaies chroniques chez nos médecins généralistes et nos assistants en médecine générale ? »
Méthodologie : C’est une étude transversale, descriptive, quantitative, anonymisée. Un questionnaire anonymisé a été envoyé par courriel aux médecins de la région wallonne et bruxelloise ayant suivi leur formation dans l’une des trois universités francophones belges.
Résultats : La proportion d’utilisateurs de l’outil TIME dans l’échantillon recueilli est de 24.3% et elle est nettement supérieure à la proportion supposée par les participants de 4.4%. Concernant la formation aux soins de plaies, les répondants sont formés durant leur formation à l’université.
Conclusion : L’outil TIME est seulement utilisé dans un quart des cas et la demande de formations supplémentaires est grande. L’importance d’avoir un avis spécialisé rapide est la deuxième priorité alors que l’équipe mobile entre en troisième position dans les améliorations à mettre en place.
Mots-clés : Plaies chroniques, wound, médecine générale, practitioners, concept TIME.
| Brasseur - Charles-Henry | Université catholique de Louvain | | QS41
- QR32
- S97 - QT23
- QT32
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Le dépistage de l'alcoolisme en médecine générale: état des lieux de la pratique des médecins généralistes du Hainaut. | Introduction : L’alcoolisme constitue une réelle problématique de santé publique car il est impliqué dans de nombreuses pathologies potentiellement mortelles. Le médecin généraliste y est très fréquemment confronté et joue un rôle central dans son dépistage et sa prise en charge.
Cette étude qualitative réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés, a pour objectif de faire un état des lieux de la pratique des médecins généralistes du Hainaut dans le cadre de l’alcoolisme (recommandations, facteurs de risque, profils types, dépistage et suivi) ainsi que d’identifier les facteurs limitants ce dépistage. Le but final étant d’apporter une aide supplémentaire aux médecins généraliste par le biais d’outils utilisables en consultation.
Méthodologie : Treize entretiens semi-dirigés de médecins généralistes du Hainaut ont été réalisés, à l’aide d’un questionnaire anonymisé sur le thème de l’alcoolisme. Les entretiens ont été enregistrés (avec l’accord des participants), puis retranscris manuellement dans leur totalité. Les données ainsi récoltées ont ensuite été codées sous forme de tableaux et comparées à la littérature scientifique.
Résultats : Les généralistes interrogés ne semblent pas tous connaître les dernières recommandations belges sur la consommation d’alcool. Beaucoup s’accordent sur la stabilité de la consommation d’alcool dans la population et relèvent l’apparition du « binge drinking » chez les jeunes ainsi qu’une augmentation de consommation chez les femmes à corréler avec le contexte sociétal.
Certains facteurs influencent la consommation d’alcool, les médecins généralistes semblent bien les connaître en citant notamment les antécédents familiaux comme facteur de risque majeur. De plus, ils estiment que les patients les plus touchés sont les hommes au-delà de 40 ans.
Le dépistage de l’alcoolisme n’est pas réalisé de façon systématique par les médecins généralistes en raison d’un manque de temps et d’un certain malaise à aborder la question en consultation. Il est plus volontiers réalisé en prévention secondaire.
Ils sont également partagés par rapport au suivi systématique du patient alcoolique ; certains se basant sur la motivation pour refixer un rendez-vous. Par contre, la majorité est encline à conseiller un suivi pluridisciplinaire plutôt qu’une prise en charge seuls.
Conclusion : Cette étude nous a permis de mettre en évidences les connaissances des médecins généralistes concernant l’alcoolisme, ainsi que les freins au dépistage de celui-ci. Il semble primordial d’insister sur le dépistage systématique ; notamment via l’aide des outils disponibles dans la littérature (intervention brève, scores de repérages, DSM-V). Afin de faciliter le travail des médecins généralistes, nous avons créé un outil d’aide à la consultation.
| Duvivier - Julie | Université libre de Bruxelles | | QD41
- P15 - QS41
- QR31
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Mise en évidence de facteurs influençant l’incidence de troubles physiques et mentaux chez des jeunes vivant dans des centres du service d’aide à la jeunesse ou des familles d’accueil | Introduction
En 2019, la fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) récence plus de 6000 jeune qui sont placés
dans des centres d’accueil agréés aux services d’aide à la jeunesse ou en famille d’accueil
(FA). Cette partie de la population a dû faire face à des traumatismes vécus durant l’enfance
(TVDE) ayant un impact sur leur santé physique et mentale. L’objectif de l’étude est
d’observer et identifier les facteurs pouvant avoir une incidence sur la santé physique et
mental chez les jeunes vivant dans des CASAJ ou en FA.
Méthodologie
Pour répondre à la question, la réalisation d’une revue de la littérature sur le sujet a été
effectuée. Ensuite, nous avons sélectionné des participants entre 18 et 50 ans ayant résidé
avant 18 ans dans un service résidentiel générale (SRG) ou en FA. Nous avons choisi de
réaliser une étude qualitative en réalisé des entretiens semi-dirigé afin de récolter une
quantité importante d’information. Notre échantillon a été sélectionné par bouche à oreille
en téléphonant à des médecins généralistes pratiquant sur le secteur de la FWB.
Résultats
7 personnes ont participé à l’étude et ont été interrogées. Ce nombre ne nous a pas permis
d’arriver à saturation des données. Ces personnes témoignent dans un premier temps des
TVDEs au sein du cadre familiale. En SRG, ils ont pu être écouté, créer des liens affectifs,
bénéficier d’un suivi médical et d’un encadrement scolaire, participer à des activités, s’ouvrir
aux autres. Ils ont également pu accepter leur passé et aller de l’avant. Leur placement a
cependant provoqué une rupture du lien parental.
Discussion
Le placement en SRG a permis de combler leurs besoins fondamentaux pour se développer et
se construire, il a permis de prendre en charge rapidement les souffrances psychologiques de
ces jeunes, mais aussi d’avoir un encadrement solaire même si la sortie avant la fin de la
scolarité des jeunes provoque un décrochage scolaire.
Conclusion
L’institutionnalisation de jeune à un impact sur le santé physique et mentale à long terme.
L’identification des facteurs influençant la santé de cette franche de la population nous
permet d’améliorer notre prise en charge de ces patients. | Thiry - Pierre | Université libre de Bruxelles | | QC52
- 58.005 - 58.001 - 31.003 - QO4
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Le temps de consultation des assistants en médecine générale et l'impact sur leur formation. | Il n'existe pas à ma connaisance de littérature sur le temps de consultation spécifique des assistants en médecine générale. En interrogeant 61 assistants en médecine générale par questionnaire, j'ai voulu dégager une tendance moyenne de temps de consultation, ainsi que de satisfaction et d'impact estimé sur la formation. Le temps de consultation moyen des assistants interrogés est de 20 minutes mais leur temps de consultation idéal est de 30 minutes. Ce temps est lié à un très haut taux de satisfaction, d'une impression de mieux exercer son métier et de plus s'améliorer. Ce temps de consultation idéalisé, plus long que le temps moyen actuel, est tout à fait compatible avec les recommandations actuelles du vademecum. Beaucoup aimeraient d'ailleurs que le temps de consultation des assistants y soit recommandé. Le temps de consultation moyen des assistants interrogés est différent de 5 minutes de celui des médecins généralistes belges. Un tableau de l'assistant et de ses caractéristiques a donc été dressé pour expliquer cette différence. Plus qu'un chiffre, l'idéal est de laisser l'assistant choisir son temps de consultation, ou au moins participer à la décision. Un assistant qui profite d'un temps de consultation adapté et choisi est un assistant satisfait de son temps de consultation, qui a l'impression de bien exercer son métier et de s'améliorer. Le temps de consultation est donc une variable importante de la bonne formation des médecins de demain. | delvaulx - maxime | Université catholique de Louvain | | QT11
- QS11
- QT13
- QD11
- QP22
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Dépression et micronutriments en pratique de médecine factuelle: discussion à partir d'une revue systématique de la littérature | INTRODUCTION
La dépression est un problème de santé mentale fréquemment rencontré en médecine générale. Elle se présente souvent comme une perte d’intérêt et de plaisir dans les évènements de la vie ou une humeur triste, associées à un ensemble de symptômes. Une femme sur cinq et un homme sur dix présenteraient des symptômes dépressifs à un moment de leur vie. La nutrition est interconnectée avec la dépression via des voies hormonales, de neurotransmetteurs et de signalisation dans l'intestin qui modulent les fonctions cérébrales. Nous avons décidé d’étudier le rôle éventuel des micronutriments dans le traitement de la dépression en pratique de médecine factuelle.
MÉTHODE
Cette revue s’est étendue de décembre 2021 à mars 2022. Elle a analysé des études
de la littérature quaternaire, tertiaire, secondaire, primaire et des revues médicales. Nous avons défini les équations de recherche les plus pertinentes via la MeshDataBase de Pubmed. Nous avions quelques limitations : restriction aux dix dernières années de publication et seuls les articles en anglais ou français ont été lus. Certains textes impliquant un abonnement nous étaient inaccessibles. Les articles retenus ont été évalués selon les échelles adéquates.
RÉSULTATS
Nous avons trouvé 30 études pour l’élaboration de cette revue systématique : 2 études cas-témoins, 10 études randomisées, 7 études de cohorte, 1 étude transversale de 2020 et 6 méta-analyses. Les résultats portent principalement sur la vitamine D, la vitamine E, la vitamine c, les vitamines B, lé sélénium et le magnésium.
Même si cela n’est pas systématique, de nombreuses études suggèrent que les micronutriments jouent un rôle dans la prise en charge de la dépression, les preuves étant plus importantes pour la vitamine B9. Les limitations des études étaient cependant nombreuses.
CONCLUSIONS
Différents micronutriments joueraient un rôle dans le traitement des patients atteints de dépression, avec un niveau de preuve plus élevé pour la vitamine B9. D’autres essais contrôlés randomisés de haute qualité sont nécessaires pour pouvoir étayer cela sur des arguments solides.
| Devillé - Sophia | Université libre de Bruxelles | | P76 - QD5
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Évolution du vécu et de la gestion de la parentalité chez les médecins généralistes : quelles sont les clés pour combiner épanouissements privé et professionnel ? | Introduction
Il est facile de constater que la médecine générale est en pleine évolution d’une part avec une
féminisation du métier et d’autre part avec une tendance vers la pratique de groupe. Les rôles
parentaux évoluent également avec une plus grande reconnaissance sociale de la fonction
paternelle. L’objectif de ce travail est d’étudier le vécu et l’expérience des médecins
généralistes en tant que parents, et par ailleurs, d’en obtenir les clés combiner
épanouissements privé et professionnel.
Méthodologie
Il s’agit d’une étude qualitative. La récolte des données a été réalisée sous forme d’interviews
semi-dirigées à l’aide d’un guide d’entretien. Cette étude a été menée auprès de 11 médecins
généralistes francophones de la Région wallonne. Cet échantillon regroupe 5 femmes et 6
hommes, âgés entre 29 et 67 ans. Des recherches dans la littérature ont bien sûr été
nécessaires afin d’étayer les données déjà connues sur le sujet.
Résultats
La majorité des médecins interrogés participent à cette évolution de la médecine vers une
pratique de groupe et mettent un point d’honneur à maintenir un équilibre entre leur vie
privée et leur activité professionnelle. Les principaux concernés sont les jeunes parents qui
parviennent à poser un cadre et fixer leurs limites plus facilement qu’à l’époque.
Conclusion
La pratique de groupe semble être la clé pour combiner épanouissements professionnel et
privé puisqu’elle permet une plus grande flexibilité horaire tout en assurant la continuité des
soins. Cela permet aux médecins de nos jours d’intégrer leur vie de famille avec plus de
facilités. Toutefois, la répartition des tâches familiales avec le coparent ainsi que l’aide de
l’entourage proche sont des aides précieuses dans la gestion de la parentalité.
Mots-clés: Physician family, parenting, general practioners, fulfilment
Indexation: QD8, QS41, QR31 | Kalbert - Laura | Université catholique de Louvain | | QD8
- QS41
- QR31
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Etude mixte de la perception des médecins généralistes, par rapport à leur pratique et leur patient, à propos de l’arrivée de l’hospitalisation à domicile dans le paysage médical. | Contexte.
Dans le cadre de la réforme du paysage hospitalier et du financement des hôpitaux, Maggie de Block a donné le coup d'envoi à 12 projets pilotes concernant l'hospitalisation à domicile dans l'ensemble de la Belgique. L'objectif principal étant de tester si nos patients peuvent bénéficier de certains soins à la maison, avec la même qualité et les mêmes garanties de sécurité qu’à l’hôpital. Ce travail a pour objectif d’évaluer la perception de l’HAD par les généralistes francophones belges par rapport à leur pratique et leur patient.
Méthodologie.
Il s’agit d’une étude mixte quantitative et qualitative via un questionnaire posté en ligne adressé aux généralistes francophones belges. Ce dernier a été constitué de questions ouvertes et fermées. Le questionnaire a été diffusé sur différents plateformes.
Résultats.
101 personnes ont répondu au questionnaire. 61,8% [95% IC, 52,4 – 71,2%] de mon échantillon voit le projet comme un plus dans leur pratique générale. D’autant plus que 76,5% [95% IC, 68,3 – 84,7%] d’entre eux, perçoivent un souhait du patient d’être davantage soigné à domicile. 75,8% des votes [95% IC, 67,5 – 84,1%] pense que l’HAD assura une revalorisation de la première ligne et le bien-être du patient avec 88,3% des votes [95% IC, 82,1 – 94,5%]. Par contre, à 81,8% [95% IC, 74,3 – 89,3%] des participants craignent que l'HAD sera chronophage.
Conclusion
Les résultats démontrés à travers mon étude montrent un réel engouement autour de la problématique de l’hospitalisation à domicile. L’instauration du projet soulève tout de même des préoccupations, notamment dans la gestion du temps dans une première ligne déjà surchargée. | Fellner - Richard | Université catholique de Louvain | | QO4
- QO4
- QO4
- QO4
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Revue narrative : la musculation, une arme efficace pour lutter contre l’hypertension artérielle ? | Contexte : L’hypertension artérielle (HTA) est une des affections chroniques les plus prévalentes dans la population belge. Un des facteurs de risque clairement identifiés d’HTA est la sédentarité. Pour assurer sa mission de médecine préventive, le médecin généraliste conseille donc souvent à son patient de pratiquer plus de sport.
La musculation, qui est une pratique sportive de plus en plus populaire, peut-elle être recommandée pour lutter contre l’HTA au vu des connaissances scientifiques actuelles ?
Objectif : Cette revue de littérature a pour but d’effectuer une analyse critique de l’efficacité de la musculation sur le contrôle de l’hypertension artérielle, afin de pouvoir notamment adapter et clarifier les recommandations faites par les médecins généralistes.
Méthodologie : Revue narrative construite sur base d’articles d’Evidence Based Medecine (EBM) trouvés sur la base de données de littérature Medline via le moteur de recherche PubMed. Les articles ont été recherchés en combinant le terme MeSH qui se rapporte à la musculation (Resistance Training), avec le terme MeSH qui se rapporte à l’hypertension artérielle (Hypertension), puis ont été sélectionnés sur base d’une liste de critères supplémentaires pour assurer leur pertinence.
Résultats : Les valeurs de TA après l’intervention « Resistance Training » ont été reportées en fonction de plusieurs facteurs pouvant avoir de l’influence sur les résultats, et ensuite repris sous la forme d’un tableau. Mêmes si les résultats sont parfois contradictoires, il existe une tendance globale démontrant un effet faible à modéré (inférieur à 10 mm Hg), autant sur la SBP que la DBP. Les différents facteurs étudiés ont parfois un impact majeur sur les résultats, en fonction des articles examinés.
Conclusion : La musculation semble avoir de manière isolée un effet modérément antihypertenseur, en particulier chez les patients qui présentent une hypertension artérielle.
Plus d’études sont nécessaires, notamment chez les patients hypertendus sans médication.
Le médecin généraliste peut intégrer cette pratique sportive parmi les traitements
non-pharmacologiques à proposer au patient hypertendu.
Mots-clés : Médecine Générale – Musculation – Hypertension artérielle – Activité physique
| Gerardy - Benjamin | Université de Liège | | 57.005 - 57.002 - K86 - A98 | |
Identification de médicaments potentiellement inappropriés via l’outil STOPP/START.version2 et notification au médecin généraliste comme aide à la déprescription chez des patients de 75 ans et plus vivant au domicile | Objectif principal : évaluer l’efficacité d’une intervention implémentée dans la pratique courante de médecins généralistes en terme de diminution du nombre de médicaments potentiellement inappropriés chez leurs patients de 75 ans et plus vivant au domicile.
Matériels et méthodes : dans le cadre de cet essai clinique comparé, les dossiers médicaux de patients ont été passés en revue afin d’y identifier les médicaments chroniques potentiellement inappropriés. Les médicaments identifiés ont été notifiés dans le dossier médical informatisé des patients du groupe intervention, préalablement assignés par randomisation simple. L’identification s’est faite à l’aide de l’outil STOPP.version2, dont 12 critères ont été adaptés aux besoins de l’étude. Le logiciel médical Medispring a été utilisé pour cette étude.
Résultats : 70 patients de 75 ans et plus vivant à domicile ont été enrôlés dans l’étude. La moyenne d’âge était de 81,9 (±5,1) ans. La population était majoritairement féminine (61,4%). Le nombre moyen de médicaments chroniques et de médicaments chroniques potentiellement inappropriés par patient étaient respectivement de 6,5 (±3,3) et de 2,4 (±1,9). La prévalence de la polymédication, de l’hyperpolymédication et des médicaments potentiellement inappropriés étaient respectivement de 70%, 20% et 85,7%. En moyenne, par patient, 0,35 (±0,70) médicament potentiellement chronique a été déprescrit dans le groupe intervention et 0,40 (±0,62) dans le groupe contrôle, sans différence significative entre les deux groupes (p-value = 0,650).
Conclusions : le nombre de médicaments déprescrits n’était pas significativement différent dans les deux groupes. Cette étude ne permet pas à elle seule de justifier l’investissement de temps et de moyens pour faire identifier les médicaments potentiellement inappropriés d’un patient par une autre personne que son médecin généraliste. Ce travail met en évidence des limites, des biais méthodologiques et des suggestions qui permettent d’apprécier la faisabilité d’une expérimentation ultérieure de meilleure qualité méthodologie et de plus grande puissance.
Mots-clefs : généraliste, patient âgé, 75 ans et plus, ambulatoire, déprescription, évènement indésirable médicamenteux, polymédication, hyperpolymédication, médicament potentiellement inapproprié, START/STOPP | Deom - Guillaume | Université catholique de Louvain | | QD326
- QC15
- QS41
- QP3
- 49.004 - QD446
- QO4
- QO4
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La recherche en médecine générale : Sommes-nous prêts à nous lancer ? Une étude transversale par questionnaire étudiant l’intention et la motivation des médecins généralistes Belges francophones à réaliser de la recherche. | Introduction : Les soins fournis aux patients en médecine générale, se basent sur de la littérature qui n’est probablement pas la plus adaptée à ceux-ci car elle n’émane généralement pas de la première ligne. Avoir des médecins généralistes chercheurs pourrait palier à cette problématique. Pourtant, seul une faible proportion de médecins généralistes sont investis dans la recherche. De nombreux freins et facteurs motivationnels sont connus dans la littérature. Notre étude a pour objectif d’analyser la motivation et l’intention des médecins généralistes Belges francophones à faire de la recherche en médecine générale.
Méthode : Nous avons réalisé une étude quantitative transversale auprès des médecins généralistes Belges francophones, grâce à un questionnaire en ligne investiguant les données socio-démographiques, la pratique des participants, diverses questions sur leur rapport à la recherche et des questions afin d’évaluer leur motivation et leur intention à effectuer une activité de recherche.
Résultats : Nous avons obtenu 193 réponses valides. Nous avons mis en évidence une moyenne générale d’intention à 2.9 (sur une échelle de Likert de 6). Nous avons obtenu des résultats statistiquement significatifs pour la moyenne d’intention à réaliser de la recherche avec le type de pratique (en faveur des associations pluridisciplinaires), le type de financement (en faveur du forfait), la rémunération (en faveur du statut de salarié), la présence d’une activité scientifique, la fonction d’enseignant, la fonction dans une société scientifique médicale, et la présence d’une activité de recherche par le passé.
Conclusion : Nous avons pu décrire un certain nombre d’éléments influençant l’intention ainsi que la motivation à entreprendre une activité de recherche. D’autres études sont nécessaires afin de déterminer quelles actions concrètes pourraient être entreprises afin de majorer la motivation, l’intention et finalement l’investissement des médecins généralistes dans la recherche. | Kheirallah - Alexandre | Université catholique de Louvain | | QS41
- QR323
- QO4
- QO4
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Les conséquences de l’usage prolongé des écrans chez les enfants Revue systématique de la littérature | Abstract
Introduction
Nous vivons à l’ère du numérique. L’usage des écrans est partout; le téléphone, la télévision, l’ordinateur ou encore la tablette sont omniprésents et nous y consacrons de plus en plus de temps. Mais qu’en est-il des enfants ? Quelles sont les conséquences de la surexposition aux écrans chez les enfants de 0 à 12 ans ? Et quel est notre rôle en tant que médecin généraliste ?
Méthode
Une recherche de littérature dans Pubmed, Embase, Cochrane et Psycinfo a été effectuée entre décembre 2021 et mars 2022. Celle-ci porte sur les conséquences de l’usage des écrans chez les enfants de 0 à 12 ans. Au total, 7 revues systématiques dont 5 avec méta-analyses ont été sélectionnées pour ce travail.
Résultats
Les différentes études ont montré une association significative entre l’usage des écrans et une diminution des performances linguistiques et académiques, un surpoids ou une obésité, une perturbation du sommeil (avec une durée de sommeil plus courte, une heure de coucher tardive, parfois des réveils nocturnes) et dans une moindre mesure, des problèmes de comportement comme la violence, l’agressivité ou un risque d’être victime d’intimidation.
Conclusion
Malgré leurs nombreuses limites, les articles sélectionnés s’accordent à dire que les conséquences de la surexposition aux écrans sont bien réelles.
Mais ce domaine mérite d’être davantage exploité. La plupart des études se sont intéressées aux médias et plus particulièrement à la télévision, mais aujourd’hui les enfants utilisent de nouveaux appareils numériques tels que les smartphones et les tablettes. Ce qui diminue le co-visionnage qui semble être le seul élément positif.
La prévention primaire devrait intégrer de manière plus importante la surexposition des écrans chez les enfants.
| Lebailly - Florence | Université catholique de Louvain | | QC12
- QD41
- QT33
- QC1
- QD23
- QO1
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Diagnostic proactive et prise en charge de la dysfonction érectile masculine en médecine générale : Connaissance, attitude et pratique de médecins généralistes en Belgique Francophone | Introduction
La dysfonction érectile est une symptomatologie qui se manifeste fréquemment chez les
hommes au début de leur quarantaine mais qui apparait sous diagnostiquée au regard de la
littérature. Le généraliste qui occupe une place centrale pour une prise en charge globale du
patient, peut aborder le sujet de la dysfonction érectile en saisissant l’opportunité lorsqu’un
homme arrive en consultation et adopter une démarche proactive.
Méthode
Le travail consiste en une revue de la littérature ainsi qu’une étude quantitative par
questionnaire auto-administré afin d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques de
médecins généralistes exerçant en Belgique Francophone au sujet du diagnostic proactif et de
la prise en charge de la dysfonction érectile.
Résultats
La littérature montre que la dysfonction érectile impacte la qualité de vie du patient et est
associée à une augmentation du risque d’événement cardiovasculaire qu’elle précède de trois
à cinq ans donnant ainsi droit à une fenêtre temporelle durant laquelle nous pouvons
modifier les facteurs de risques. La prise en charge pharmacologique de la dysfonction
érectile améliore sa fonction et la qualité de vie. Enfin, la littérature montre que les patients
souhaiteraient que le médecin aborde le sujet avec eux et qu’ils n’accordent pas
d’importance au sex du praticien. L’étude quantitative montre que la dysfonction érectile est
une problématique fréquente en médecine générale et que les médecins ont conscience de
l’importance qu’elle représente. Les généralistes interrogés n’ont pas une bonne
connaissance de l’IIEF et seulement 8,8% d’entre eux sont proactives. Le sex du praticien est
statistiquement corrélé au fait de se sentir à l’aise d’aborder le sujet de manière proactif alors
que le statut professionnel est statistiquement corrélé au fait de se sentir à l’aise de prendre
en charge la dysfonction érectile.
Discussion et conclusion
Il existe des barrières à la proactivité dans le diagnostic et la prise en charge de la dysfonction
érectile telles que la peur d’offenser le patient ou des caractéristiques propres aux médecins
comme le genre ou le statut professionnel. L’initiation de la communication autour de la
dysfonction érectile peut être facilitée par la mise à disposition de questionnaires en salle
d’attente ainsi que par leur utilisation active lors du colloque singulier. L’usage d’affiches ou
de vidéos courtes informatives en salle d’attente est aussi envisagé comme solution. Enfin, les
médecins pourraient bénéficier davantage de formation afin d’acquérir des compétences qui
les soutiennent dans leur démarche proactive. | El hamdaoui - Mohamed | Université catholique de Louvain | | Y07 - QC21
- QD3
- QD24
- QD42
- QP52
- QR32
- QS41
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Etude de la santé mentale chez les femmes au foyer (dans la commune de Molenbeek) : influence et rapports au monde du travail | Introduction : les femmes au foyer représentent une population non négligeable à Bruxelles, peu étudiée du point de vue de la médecine générale. Partant de l’observation au cabinet que ces femmes semblaient présenter plus de symptômes anxiodépressifs, nous avons exploré leurs relations au marché de l’emploi (étant par définition « sans emploi ») et leurs influences sur leur santé mentale.
Matériel et Méthode : nous avons réalisé une étude qualitative, composée d’entretiens semi-dirigés et focus group. Des patientes, mères, travailleuses ou au foyer de la maison médicale médecine pour le peuple Molenbeek ont été interrogées sur leur ressenti vis à vis du travail rémunéré, du statut de femme au foyer, de leurs impacts respectifs sur la santé en général et mentale plus spécifiquement.
Résultats : nous avons réalisé 12 entretiens individuels et un focus group. Les thèmes les plus abordés au travers du vécu des patientes étaient les inégalités de genre sur le marché du travail et dans la sphère domestique, la prévalence plus importante de violences et abus économiques dans leur couple, et leurs retentissements sur la santé mentale au sens large.
Conclusion : les femmes au foyer représentent une population à risque de précarité et de troubles anxiodépressifs. Il est dès lors crucial pour le généraliste de s’intéresser à leur ressenti et leurs demandes, de dépister plus systématiquement la présence de symptômes anxiodépressifs et de violences économiques.
Il convient également de les soutenir et diriger vers les structures adéquates, pour favoriser une prise en charge optimale de leur santé dans un contexte socio-économique particulier.
Mots clés : Femme au foyer – Santé mentale – Emploi – Inégalité de genre – Violences économiques
| Noël - Marie | Université libre de Bruxelles | | A98 - P74 - P76 - QD42
- QR31
- QC51
- Z01 - Z13 | |
Quels sont les freins à l’élaboration du projet de soins anticipé chez les personnes âgées en médecine générale à Bruxelles, dans la communauté arabo-musulmane ? | 2.1 Introduction
Le projet de soins anticipé est une démarche qui permet au patient de définir ses préférences en matière de soins futurs tant qu’il est encore capable de décider. Ce projet est discuté avec le médecin et peut faire intervenir la famille. Bien que nécessaire, le PSA est une démarche qui reste très peu mise en pratique.
Notre étude cherche à mettre en évidence les freins qui pourraient exister dans l’élaboration de ce projet et qui pourraient être liés à la culture ou religion du patient arabo-musulman. En effet, elle cherche à explorer la perception et l’expérience des médecins quant aux potentiels obstacles.
2.2 Méthode
Il s’agit d’une étude qualitative réalisée à l’aide d’entretiens individuels semi-dirigés. L'échantillon de la population choisie se compose de médecins généralistes qui exercent à Bruxelles et qui sont confrontés à une patientèle à prédominance arabo-musulmane. Les entretiens sont anonymes et ont été retranscrits, analysés et comparés à la littérature.
2.3 Résultats
Sept médecins ont été interrogés. Il a été constaté qu’un seul praticien est à l’aise face à l’élaboration du PSA et l’utilise fréquemment. Cependant, la plupart des médecins sont d’accord pour dire que cette démarche est primordiale. Plusieurs freins ont été cités : peur de créer de la détresse chez le patient, la famille, le manque de connaissance du patient arabo-musulman, du soignant concernant le PSA ainsi que la religion et la culture. Ensuite, plusieurs pistes ont été proposées afin de pallier ce manquement.
2.4 Conclusion
Dans un premier temps, cette étude a permis de mettre en évidence les barrières qui se dressent à nous lorsqu’on fait face à des patients de la communauté arabo-musulmane. Elle a dans un second temps permis de dégager des pistes afin de faciliter l’élaboration du projet de soins anticipé.
| Hajjaj - Yasmina | Université catholique de Louvain | | QD25
- QD26
- QP2
- QR31
- QD12
- QS41
- A25 | |
La contraception : une responsabilité partagée - Etude qualitative auprès de médecins généralistes évaluant la place du médecin généraliste dans la sensibilisation à une contraception partagée | INTRODUCTION
La charge contraceptive est majoritairement portée par les femmes ; que ça soit techniquement, financièrement ou mentalement. Bien que la planification familiale soit l’affaire de deux partenaires, le sujet de la contraception partagée est peu abordé en consultation de médecine générale. Cette étude questionne le rôle des médecins généralistes dans la sensibilisation à cette thématique. Le but est de comprendre les freins à l’abord de ce sujet en consultation de médecine générale pour pouvoir mettre en évidence des leviers et pistes d’action.
MÉTHODOLOGIE
Ce travail consiste en une étude qualitative via des entretiens semi-dirigés avec des médecins généralistes. Les sept intervenants ont été recrutés « par effet boule de neige ». L’échantillon est diversifié en âge, genre, type de pratique et activités annexes. Les entretiens ont été réalisés avec un guide d’entretien pour support et ont été intégralement retranscrits.
RÉSULTATS
Les médecins interrogés s’accordent sur le fait que la contraception a sa place en médecine générale et que son partage est un enjeu en santé. Les freins à son abord sont notamment le fait que la notion de planification familiale n’est pas culturellement évidente pour tous les patients, les connaissances des patients parfois limitées au sujet de la contraception, le peu d’occasion de parler de contraception en consultation de médecine générale, le peu de place à la contraception masculine dans le paysage contraceptif, la perception de la contraception comme une affaire de femmes, le manque de temps, le fait que ce sujet ne soit pas si facile à aborder (tabou, sensible, intime) et enfin la supposition que les patient.e.s ne seraient pas ouvert.e.s à l’abord d’un tel sujet. Les pistes d’action mises en évidence répondent aux 3 questions suivantes : quoi, comment et à quelle occasion ? Quoi ? Les contraceptifs masculins ouvrent la voie et donnent aux hommes une occasion de s’impliquer. Il existe d’autres manière d’inclure les deux partenaires dans la responsabilité contraceptive : se rappeler de prendre le contraceptif, partager la charge financière. Comment ? Mieux s’informer en tant que médecin pour mieux informer au sujet de toutes les possibilités contraceptives existantes. Il s’agit également de poser un cadre médical pour aborder ce sujet intime. Le fait d’inviter le partenaire en consultation présente un levier pour ouvrir la discussion aux deux membres du couple. A quelle occasion ? Rebondir sur une demande du patient concernant sa santé sexuelle : dépistage IST, discussion au sujet de la contraception ou de la planification familiale, etc.
CONCLUSION
Ce travail met en évidence les freins à l’abord d’une contraception partagée en cabinet de médecine générale. On remarque que les médecins peuvent jouer un rôle dans l’entretien d’une norme contraceptive portée par les femmes. S’en rendre compte permet de proposer des pistes concrètes pour sensibiliser au partage de la charge contraceptive, notamment en abordant le sujet avec tou.tes les patient.es et en présentant toutes les méthodes contraceptives disponibles afin de favoriser une prise de décision libre et éclairée du/de la patient.e en collaboration avec son médecin.
| Ruifflard - Myrtille | Université catholique de Louvain | | QC2
- QD27
- QD323
- QD325
- QR31
- QS41
- QD13
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Quels sont les obstacles à l’utilisation de la dermoscopie pour les médecins généralistes de la province du Luxembourg ? Quelles pourraient être les solutions ? What are the barriers to the use of dermoscopy for the GPs working in the province of Luxemburg? What could be the solutions ? | Résumé
Contexte
L’incidence des cancers de la peau n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies. Ils représentent les cancers les plus fréquents dans le monde et en Belgique. Depuis quelques années, la dermoscopie prend de plus en plus d’ampleur dans le milieu médical. Cette dernière a prouvé son efficacité pour le diagnostic des cancers cutanés moyennant une formation. Cependant, cette technique reste encore peu utilisée par les médecins généralistes pratiquant dans la province du Luxembourg.
Objectifs
L’objectif de ce travail est de mettre en évidence les obstacles à l’utilisation de la dermoscopie auprès des médecins généralistes de la province du Luxembourg. Nous essaierons ensuite de présenter des pistes de solutions afin de contrer ces obstacles.
Méthodologie
Dans le but d’atteindre nos objectifs, nous avons réalisé une recherche non exhaustive de la littérature pour réunir les freins qui ont déjà été mis en avant.
Ensuite une étude qualitative a été réalisée auprès de sept médecins généralistes de la province du Luxembourg pour faire ressortir les freins ressentis par ces derniers. Des solutions ont également été proposées par ces médecins. Afin d’élargir le champ d’action des solutions à mettre en place, un entretien a également été tenu avec une dermatologue de la région.
Résultats
Les obstacles mis en évidence ont été la nécessité d’une formation, le temps de formation, le coût du matériel, le manque d’intérêt et l’incertitude diagnostique/le manque de confiance du médecin en ses compétences. L’obstacle qui a le plus retenu notre attention est le manque d’informations. En effet, ce dernier n’a jamais été répertorié dans la littérature auparavant.
Les solutions proposées reposent sur une amélioration de la communication concernant la dermoscopie et une centralisation des formations sur une plateforme électronique.
| Oguz - Levent | Université catholique de Louvain | | QR31
- QS14
- QS41
- QT11
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Le médecin généraliste en aide aux pays défavorisés : faut-il envoyer des médicaments ? | Contexte :
La médecine humanitaire consiste à soigner les populations les plus défavorisées et à chercher
à améliorer la condition de l'Homme. Durant sa carrière, tout médecin généraliste peut être
amené à s'interroger sur sa place en tant que soignant dans l'aide aux populations des pays en
voie de développement. Certains hésiteront à s'engager dans des missions humanitaires, quand
d'autres réfléchiront aux possibilités d’aider sans voyager. Parmi celles-ci, on peut s’interroger
sur l’envoi de médicaments inutilisés récoltés auprès de la patientèle.
Objectifs :
Le premier objectif de ce travail était d'établir la place du médecin généraliste dans l'aide aux
pays défavorisés et soulever des pistes pour aider sans partir en mission. Le 2ème objectif
consistait à répondre à une question secondaire sur l’intérêt et l’efficacité des dons de
médicaments dans ces pays.
Méthode :
Une étude qualitative a été réalisée à partir d'entretiens semi-dirigés auprès de 8 médecins
généralistes ayant une expérience dans la médecine humanitaire, ainsi qu’auprès d'une
pharmacienne spécialisée et un gestionnaire de l’approvisionnement chez MSF.
Résultats :
Tous les médecins interrogés se rejoignent pour dire que le médecin généraliste a bien une place
dans l’aide aux pays en développement. Il peut participer à des missions et son rôle sera très
varié, ou bien alors il a la possibilité d'aider sans partir et des pistes ont été proposées. L’idée
principale était de créer un partenariat avec des échanges Nord-Sud. Au sujet des envois de
médicaments, les participants étaient peu convaincus de leur utilité et ont souligné de nombreux
inconvénients et freins.
Conclusion :
Aucune littérature ne décrit spécifiquement l’aide que peut apporter le médecin aux pays
défavorisés sans voyager et seuls les entretiens font ressortir des pistes. En revanche, concernant
l’envoi de médicaments dans ces pays, la littérature concorde avec le contenu des entretiens sur
les inconvénients et risques d’en envoyer. Des guidelines rédigées par l’OMS doivent être
consultées avant tout don. | Marichal - Laura | Université de Liège | | QD2
- QH
- QR1
- 45.009 - QR7
- Z10 - QR31
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Dépistage du cancer du sein : comprendre les raisons influençant le choix de prescription des médecins généralistes pour les patientes âgées de 50 à 69ans. | Introduction
En Belgique, les recommandations pour le dépistage du cancer du sein, consistent en la réalisation d’une mammographie bisannuelle chez les patientes âgées de 50 à 69ans inclus. Pour ce faire, le Programme de dépistage propose la réalisation du Mammotest. Participer à un dépistage organisé offre des garanties de qualité, efficacité, équité et accessibilité. Pourtant, en Wallonie, le taux d’adhésion au Programme de dépistage du cancer du sein est très faible. La majorité du dépistage se fait actuellement par dépistage individuel via la prescription des médecins généralistes ou des gynécologues.
But et méthode
Il s’agit d’une étude qualitative réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés avec des médecins généralistes exerçant dans le Hainaut. Elle a pour but de comprendre les raisons motivant les médecins généralistes à prescrire un dépistage opportuniste plutôt qu’un Mammotest aux patientes âgées de 50 à 69ans. Comprendre les principes intervenant dans ce choix de prescription permettra de pointer les lacunes existantes dans l’organisation du dépistage et soumettre des pistes de solutions. Pour ce faire, les résultats obtenus seront discutés avec une sénologue.
Résultats et discussion
Dix éléments intervenant dans le choix de prescription des médecins généralistes pour ce dépistage se sont dégagés. On y retrouve : les habitudes, la façon dont le sujet est abordé en consultation, l’avis des spécialistes, l’anxiété, la confiance, l’expérience, l’opinion et les connaissances des médecins concernant le Mammotest, le coût des examens et la gestion du résultat.
Conclusion
Chaque élément semble être plus ou moins important selon chacun des médecins interrogés. La plupart des arguments avancés en faveur du dépistage opportuniste relève de l’ordre du subjectif. Le dépistage du cancer du sein en médecine générale est un sujet connu de tous et pourtant son organisation et son fonctionnement restent méconnus de certains médecins. Un travail d’information envers les médecins et les patientes est absolument nécessaire.
| Lecut - Emeline | Université catholique de Louvain | | X76 - A98 - QD325
- QD42
- QR31
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Analyse de la prise en charge de patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable dans un cabinet de médecine générale : Protocole d’assurance qualité. | Introduction : Les troubles fonctionnels intestinaux, tel le syndrome de l’intestin irritable, sont de plus en plus fréquents dans notre société. Ce syndrome est souvent associé à des comorbidités psychologiques. Les traitements médicamenteux apportent des résultats modérés. L’objectif de ce travail est de comprendre comment améliorer la prise en charge des patients souffrant de cette maladie au sein de notre cabinet de médecine générale.
Méthode : La méthode de travail est basée sur un protocole d’assurance qualité. La première phase a consisté en une recherche non exhaustive de la littérature. Ensuite un échantillon de 87 patients a été sélectionné et analysé à partir de la démarche diagnostique jusqu’à la prise en charge. Les objectifs de travail et les pistes d’action intermédiaires ont été élaborés au sein du cabinet. Par la suite les actions ont été mises en application. Enfin la dernière étape a consisté à évaluer les actions mises en place.
Résultats : Les connaissances sur la maladie ont été améliorées. En l’absence de signal d’alarme, le syndrome de l’intestin irritable est diagnostiqué sur base des symptômes et des critères de ROME IV. La prévalence de la maladie au sein du cabinet est sous-estimée mais elle s’élève à 5%. 31 dossiers ont été revus et traités selon les critères de ROME IV (soit 36% contre 3,5% initialement). Ils ont également été traités en collaboration avec la diététicienne et les comorbidités psychologiques ont été recherchées.
Discussion : De grosses lacunes ont été mises en évidence au sein du cabinet concernant la démarche diagnostic. De même qu’au niveau de la prise en charge qui ne tenait pas compte des comorbidités psychologiques et ne proposait pas d’intervention nutritionnelle adéquate. Ces lacunes ont pu être partiellement comblées par la mise en application des actions définies.
| Crombez - Gaëlle | Université catholique de Louvain | | D93 - QD322
- QS443
- QP51
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La prescription d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) dans l’entorse de cheville en médecine générale : revue de la littérature et discussion | Introduction. L’entorse traumatique de la cheville est une pathologie fréquemment rencontrée par le médecin généraliste. Dans les traitements médicamenteux dont il dispose pour soulager les symptômes de son patient, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ont une place importante. Néanmoins, selon la littérature, ce choix n’est pas toujours justifié. L’inflammation naturelle et l’hypothèse de laisser ce phénomène se dérouler après une entorse ligamentaire est au cœur des débats depuis plusieurs années. L’objectif de ce travail a été d’effectuer une revue des connaissances actuelles dans la littérature, et de questionner les médecins généralistes sur leur utilisation des AINS dans ce contexte
Méthodologie. Ce travail a réalisé une enquête anonyme auprès des médecins généralistes et médecins assistants en formation de médecine générale qui pratiquent en Région Wallonie-Bruxelles, afin de connaître leurs habitudes de prescription d’AINS. Les résultats ont été obtenus au moyen d’un questionnaire en ligne. En parallèle à cela, la littérature médicale a été consultée afin de trouver des articles pertinents pour notre sujet.
Résultats. Dans le traitement des symptômes associés à l’entorse de cheville, un AINS topique est conseillé, en association avec le paracétamol si la douleur persiste, et d’un AINS oral de courte durée si les deux premières mesures ne suffisent pas. Plusieurs articles notifient qu’il faudrait être prudent avec leur utilisation, car cela pourrait interférer avec le processus normal de guérison et de cicatrisation. La plupart des études n’ont malheureusement pas un niveau de preuve très élevé. Au total, 102 médecins ont participé à notre étude quantitative. Les résultats des observations au sein des médecins ont permis de mettre en lumière toute cette ambivalence, avec une disparité de pratiques par rapport à l’utilisation des AINS.
Discussion et Conclusion. Par ce travail, nous avons tenté de montrer tous les enjeux sociaux, économiques, thérapeutiques du traitement d’une pathologie courante par les AINS. Leur utilisation reste conseillée, pour des courtes durées, afin de réduire les symptômes incommodants du patient. Néanmoins, le paracétamol est tout aussi efficace contre la douleur. Il faut garder à l’esprit que les AINS ont un profil à risque. Les médecins interrogés sont globalement sensibles à ces aspects. Des études supplémentaires sont nécessaires afin de connaître l’implication de ces molécules dans la guérison à longue échéance. | Bruteyn - Julien | Université catholique de Louvain | | L77 - QC14
- QC13
- 50.006 - QD325
- QR32
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La contraception masculine thermique : Quelle est la position des médecins généralistes face à la contraception masculine thermique en 2022 ? | Introduction: Malgré la place donnée par les médias à la contraception masculine thermique, on a peu étudié l’efficacité de la méthode et son acceptabilité, notamment auprès des médecins généralistes.
Objectifs: Le but de ce TFE est d’évaluer les connaissances des médecins généralistes belges et la façon dont ils perçoivent la contraception masculine thermique.
Méthodologie: La méthodologie comporte une recherche dans la littérature ainsi qu’une analyse quantitative par questionnaire évaluant les connaissances et l’intérêt des médecins généralistes belges.
Résultats:
301 médecins ont été inclus dans l’étude, 151 Néerlandophones et 150 Francophones.
Il en est ressorti plusieurs constatations. Premièrement, la méthode intéresse 56,9% des médecins qui apprécient sa réversibilité, son absence d’hormone et qu’elle partage les responsabilités dans le couple. Néanmoins, ils soulignent le manque d’études, de résultats de fiabilité, son exigence d’assiduité et la difficulté d’utilisation de la technique.
La méthode est significativement mieux accueillie du côté francophone que du côté néerlandophone et mieux par les femmes que par les hommes.
Clairement, la majorité des médecins (74%) n’ont pas les connaissances suffisantes pour entourer cette contraception même si les femmes francophones semblent légèrement mieux informées. Une grande partie (73%) en est consciente et ne se sent pas prête à la prescrire. Néanmoins, l’adhérence à sa prescription augmente à 58% si un formulaire pré-établi de consentement est fourni, et à 81% avec un schéma établi par un spécialiste. Enfin, 77,74% souhaiteraient avoir de plus amples informations sur le sujet par des GLEM, formations, cours, …
Mots clés: contraception masculine thermique, médecins généralistes belges, acceptabilité, connaissances
| Lecart - Amandine | Université catholique de Louvain | | Y14 - QR324
- QC21
- QD325
- QD23
- QO4
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REFLEXION SUR LA PLACE DE L’HYPNOSE DANS LA PRISE EN CHARGE DES INSOMNIES CHRONIQUES PSYCHOGENES Revue de littérature et étude qualitative | Les insomnies chroniques sont fréquentes et souvent difficiles à traiter. La consommation de somnifères dépasse largement les indications, avec de très nombreux effets secondaires. La thérapie cognitivo-comportementale est validée par la communauté scientifique comme approche non médicamenteuse mais semble difficile à appliquer pour de nombreux patients. Un nombre important d’insomnies sont liées à des troubles psychologiques qu’il est important de prendre en charge afin de soulager nos patients dans la globalité de cette problématique. Quelles alternatives a-t-on en tant que médecin généraliste ?
L’hypnose est de plus en plus utilisée et reconnue pour la gestion des difficultés psychologiques. Pourrait-elle de ce fait aider dans la prise en charge des insomnies psychogènes ?
| Herinckx - Anais | Université catholique de Louvain | | P06 - P29 - QR31
- QS41
- QO4
- QO4
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Les freins et barrières à la vaccination, au dépistage et au suivi de l’hépatite B par les médecins généralistes en Belgique | L’Organisation mondiale de la santé a lancé depuis 2010 un plan d’éradication des hépatites virales en tant que « problème de santé » d’ici à 2030. La Belgique, signataire de ces objectifs, reste un pays de faible prévalence. Toutefois, concernant spécifiquement l’hépatite B, les outils et stratégies pour atteindre ces objectifs manquent. Dans la prévention, le dépistage et le traitement de l’hépatite B, le médecin généraliste a une place importante. Ce travail a étudié, sur base d’une échelle de Likert, l’importance qu’accordent les médecins généralistes à chaque frein ou barrière déjà identifié dans la littérature, pour la vaccination, le dépistage et le suivi de l’hépatite B.
70 médecins généralistes de toute la Belgique, majoritairement récemment diplômés, ont répondu à l’enquête, qui comprenait également un volet de perception et d’auto-évaluation des connaissances.
Les résultats mettent en avant la reconnaissance très majoritaire de l’utilité de ces prises en charge, ainsi que le rôle du médecin généraliste. Les barrières principales identifiées sont le manque de connaissance des recommandations, le statut légal et administratif des patients, le manque de partage de données, et le prix pour le patient. Les facteurs personnels des patients comme la non compliance, les perceptions culturelles ou la crainte d’effets secondaires ne jouent qu’un rôle marginal.
D’autres travaux seront utiles pour dégager des pistes de stratégies à mettre en place pour combattre ces barrières, et ainsi mettre la Belgique en route pour atteindre les objectifs de l’OMS.
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